C'est le premier cas mondial chez l'être humain de grippe aviaire H10N3, une pathologie qui frappe d'ordinaire les oiseaux. Le patient de 41 ans, originaire de la ville de Zhenjiang (est de la Chine), a été hospitalisé le 28 avril pour une fièvre. Les médecins ont conclu un mois plus tard qu'il était atteint de la maladie, a indiqué le ministère de la Santé.

Un risque faible de diffusion chez l'être humain

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a souligné que "le risque de diffusion à grande échelle (chez les humains) est extrêmement faible", indiquant également que le H10N3 n'avait "pas la capacité d'infecter les humains". Chez les oiseaux, le virus est "faiblement pathogène" - c'est-à-dire peu susceptible d'entraîner une maladie - expliquait le ministère.

Selon ce même communiqué, aucun autre cas humain de H10N3 n'a été rapporté ailleurs dans le monde jusqu'à présent. Le malade pourrait a priori bientôt sortir de l'hôpital. L'ensemble des cas contacts ont été testés par les autorités provinciales du Jiangsu qui n'ont décelé aucune trace du virus. Sur les circonstances de sa contamination, aucune précision n'a été fournie.

Des cas similaires depuis 2003 : H5N1, H7N9...

Ce n'est pas la première fois que des souches de virus entraînant des grippes aviaires sont détectées chez des animaux en Chine. Toutefois, les épidémies massives en découlant sont rares. Le cas s'était produit entre 2003 et 2011 avec le H5N1, puis depuis 2013 avec le H7N9. Les contaminations avaient eu lieu par contact direct avec les volailles infectées.

Les Éclaireuses

 

 

 

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