Selon une étude américaine publiée dans le Journal of human resources, les aînés d’une famille bénéficieraient d’un avantage intellectuel sur leurs frères et sœurs et auraient plus de chances de réussir sur le plan académique et intellectuel !

Si, récemment, on vous annonçait que le second enfant est le plus difficile, pour les chercheurs de cette nouvelle étude, les enfants nés en premier, eux, ont le privilège d’être les plus intelligents des fratries pour la simple et bonne raison que les parents s’investiraient légèrement moins dans la stimulation mentale de leur deuxième et troisième enfant.

« Pour leur premier enfant, les parents ont tendance à vouloir tout faire correctement. Ils font généralement plus attention à leurs interactions et à leurs investissements avec le premier-né », explique Jee-Yeon K. Lehmann, l’un des auteurs de l’étude. De cette manière, ils passeraient moins de temps à leur lire des livres, à jouer avec eux ou encore à leur apprendre l’alphabet, des activités basées sur l’apprentissage qu’ils pratiquent davantage avec le plus grand.

S’appuyant sur des données issues de l’enquête National Longitudinal Survey of the Youth, portant sur plus de 10 000 jeunes Américains âgés de 14 à 21 ans, les auteurs de l’étude concluent en soulignant que « L’enseignement à tirer de ces résultats est que les parents ne doivent pas sous-estimer l’importance de leur investissement dans l’éducation de chacun de leurs enfants ».

Enjoy,

Les Éclaireuses

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