Comme de nombreux couples à travers le monde, Nina et son mari ont décidé un beau matin, après plusieurs années de vie commune, de se lancer dans le très joyeux projet parental. Sauf que - comme de nombreux couples à travers le monde - Nina et son mari ont été confrontés à l’infertilité

« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Digne d’un conte de fées, mais pas pour nous ! », voici comment Nina a dû renoncer à ses rêves de petite fille, bercée à coup de Walt Disney durant son enfance.

Elle avait pourtant tout : l’amour et le prince charmant qui, comme elle le dit avec beaucoup d’humour, « n’est pas prince et pas toujours charmant », de la même manière qu’elle-même n’est « pas non plus princesse ni toujours charmante ».

Les Éclaireuses

 

« Ne pas avoir d’enfant n’est pas une maladie, vous n’en mourrez pas ! »

Malheureusement, après plusieurs essais infructueux, il faut se rendre à l’évidence : admettre qu’ils sont dans l’incapacité de fonder leur famille naturellement. Une nouvelle difficile à digérer que sa gynécologue de l'époque a balayé avec « beaucoup de tact » : « Ne pas avoir d’enfants n’est pas une maladie, vous n’en mourrez pas ! ».

En effet, après une batterie d’examens en tout genre, les résultats sont tombés et le spermogramme du mari de Nina était très mauvais. Les spermatozoïdes étaient lourdement malformés et fainéants, « à la limite de l’agonie » d’après les médecins. C’est à l’annonce de ce verdict que le rêve qui devait se transformer en réalité a viré au cauchemar.

 

Abandonner l’idée d’avoir un bébé ? Absolument pas !

Si tout ne se passe pas (du tout) comme prévu, il n’est pas concevable pour le couple de baisser les bras et d’abandonner l’idée d’avoir un bébé. Ils ont alors décidé de chercher d’autres possibilités et se sont tournés vers la PMA et les FIV ICSI (fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique, où un seul spermatozoïde sélectionné est introduit directement dans l’ovule).

Cette alternative, bien qu’elle puisse parfois réaliser des miracles, est loin d’être une promenade de santé et se révèle pour ce couple, après des années d’essais et de nombreuses complications, être « loin du tableau idyllique » qu’ils se faisaient de la procréation médicalement assistée.

 

Un besoin très fort de témoigner

Après trois années d’essais, Nina ressent le besoin de témoigner et se lance dans l’écriture de son livre intitulé « PMA sans filtre ».

Pour elle, tout ce qu’ils avaient vécu devait continuer à exister et être écrit noir sur blanc : « Je reste à tout jamais marquée par ces épreuves, à la fois physiquement et mentalement, mais je retiens aussi de tout ça le combat d’une vie, pour donner la vie. »

 

Un livre qui lève le voile et brise les tabous sur la PMA

Nina a pris le parti de tout raconter, parfois même dans les moindres détails et « sans faire dans la dentelle », mais surtout avec de l’humour : « car oui, même avec une équipe médicale les yeux rivés sur ton anatomie, tu peux vivre des choses drôles, voire carrément loufoques ! »

Nina Vasselin a également fait le choix de reverser la majeure partie des bénéfices des ventes de « PMA sans filtre » à l’Agence de Biomédecine, afin de contribuer à la recherche de PMA et permettre aux autres couples dans son cas d'y accéder.

Un livre à lire sans modération !

 

 

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