Un an après la fermeture des boîtes de nuit, les Français ne sont pas près de fouler à nouveau les pistes de danse. Ceci est d'autant plus vrai que la situation ne va pas s'arranger dans les prochains jours.

En effet, Emmanuel Macron a appelé ce lundi à "tenir" encore "4 à 6 semaines" avant de pouvoir relâcher certaines contraintes face à l’épidémie de coronavirus. En visite dans un centre de formation aux métiers industriels à Stains (Seine-Saint-Denis), le Président a mis fin à tout espoir concernant une évolution positive du couvre-feu, après qu'un jeune lui ait demandé de repousser le couvre-feu à 19 heures. "Tenir encore quelques semaines" voilà les préconisations du chef d'État. 

 

L'augmentation du nombre de malades admis en réanimation

Face à la progression des variants plus contagieux et des premiers confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque, le gouvernement surveille de près 20 autres départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille.

Ce dimanche, 3544 patients étaient pris en charge dans des services de réanimation. Un chiffre qui augmente de manière continue depuis plus d’une semaine. Ces dernières 24 heures, 379 décès liés au coronavirus ont été enregistrés à l’hôpital.

 

 

Une reprise progressive des restaurants ?

Dans cette crise sanitaire, les bars et restaurants sont au coeur des débats. Les ouvrir ou les maintenir fermés comme depuis le 30 octobre ? À cette question, une quarantaine de députés de tous bords politiques sont prêts à choisir la première option. 

Dans une tribune adressée au Premier ministre et publiée par le JDD, ils proposent d'étudier la réouverture des restaurants "au déjeuner, pour ceux qui en font la demande", à partir du 30 mars et "avec les procédures sanitaires adéquates".

Pour justifier leur demande, les 42 députés soulignent que "la quasi-totalité des professionnels du secteur a toujours respecté les consignes sanitaires et mis en place des procédures strictes" depuis le début de la crise sanitaire.

Il s'agirait d'un démarrage en douceur "pour prouver notre bonne volonté et montrer que le protocole sanitaire marche", déclare à BFM Alain Fontaine, propriétaire et chef du restaurant le Mesturet à Paris. Une bonne volonté, partagée par tous les restaurateurs, et certainement la plupart des Français qui se languissent de siroter un verre au soleil, ne serait-ce le temps d'un instant. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

 

 

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