Et si vous vous laissiez tenter par une approche douce de la parentalité ?

Noa Gonzo Rombo 21 avril 2022
Mis à jour le 11 mai 2023

Aujourd'hui, il existe de nouvelles façons d'élever ses enfants, on vous dévoile la dernière en date : la parentalité douce. Ne bougez pas, on vous explique tout !

Il n'y a pas de doute, être parent est un vrai bonheur. Certes effrayant par moments, mais, finalement, qui y a-t-il de plus beau que de voir sa progéniture grandir jour après jour ? Très vite, comme pour tous les parents, les questions de l'éducation et de parentalité se sont posées : comment allez-vous élever cet enfant ? Quel style de parents serez-vous ? Déjà, vous commencez à entrevoir les défis qui vous attendent. Entre les colères qui ne s'expliquent pas, les petits caprices du quotidien ou encore vos propres expériences d'enfant qui viennent parfois vous hanter, vous avez l'impression de ne pas vous en sortir.

Et si on vous disait qu'une nouvelle philosophie d'éducation a fait son arrivée et qu'elle peut rendre votre vie et votre relation avec votre enfant plus simple, apaisée, mais surtout plus saine ?
La parentalité douce, c'est LE secret éducation à mettre en place dès maintenant et que votre enfant soit âgé de 6 mois, 4 ans ou encore 12 ans. Pas de panique, on vous explique tout !

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

Pour pratiquer la parentalité douce, la communication et la compréhension sont des principes impératifs

Il n'existe pas de définition établie de la parentalité douce (parfois aussi appelée : parentalité positive), cependant voici un début d'explication : la parentalité douce favorise le dialogue, les échanges entre l'enfant et le parent. Il n'est pas question de brider, de dominer ou encore de contrôler l'enfant, mais au contraire de le guider (toujours de manière bienveillante) vers le positif et le meilleur, tout en prenant en compte ses particularités, ses besoins et ses envies d'enfant.
Marie-Hélène Gagné, professeure à l'École de psychologie de Laval ajoute même : "L’enfant est un peu comme une plante à cultiver et le parent, un jardinier qui l’aide à grandir le mieux possible". Accompagner son enfant dans sa croissance grâce à la parentalité douce c'est s'exprimer, mais surtout laisser son enfant s'exprimer aussi. Dans cette philosophie éducative, les deux parties sont égales en termes de communication. La clé de voûte étant la compréhension, rien n'est possible si enfant et parent ne se comprennent pas.

Dans la parentalité douce, les rapports de force sont absents

Admettons que votre enfant pique soudainement une colère. À première vue, rien n'a pu déclencher cette colère et vous n'arrivez pas à comprendre ce qu'il se passe. Dans le cas d'une parentalité "classique", le réflexe est d'étouffer, de réprimer cette colère que vous ne comprenez pas. Dans la parentalité positive, c'est inconcevable.
La colère de votre enfant est la conséquence d'une frustration. En tant que parent, c'est donc votre rôle de tenter de comprendre l'origine de cette frustration.
Il n'y a plus de rapport de force, les émotions de l'un comme de l'autre sont valides et méritent d'être exprimées. Et ça ne signifie pas qu'il n'y a plus d'autorité, au contraire, elle est simplement exercée autrement, avec douceur.

Pas de punition non plus, mais un principe de "réparations" et de "collaboration". Là encore l'idée est de guider avec bienveillance son enfant vers le positif, le meilleur.

Isabelle Fillozat, autrice de nombreux ouvrages qui traitent du sujet, va même plus loin en faisant le parallèle suivant "imaginez que votre mari ou votre femme demande à un expert comment régir face à votre colère et que celui-ci lui propose de « vous envoyer dans votre chambre », ou « de vous menacer de vous frapper ou de partir »". Est-ce que ces réactions feraient passer votre colère ?

Quels sont les bienfaits d'une telle éducation ?

Les rapports de force abîment les relations entre les parents et les enfants, car ils donnent le sentiment de ne pas être entendu ni même reconnu. Ce genre de ressenti peut mener plus tard à des traumas bien plus importants encore pour les enfants.
Une parentalité douce à de nombreux effets positifs sur un enfant : une intelligence émotionnelle plus importante, une réflexion sur soi, mais aussi sur le monde plus grande et enfin le plus important, une responsabilisation forte.

Attention, ne tombez pas dans le piège du parent idéal, il n'existe pas

Le chemin vers une relation uniquement basée sur la parentalité douce n'est pas de tout repos et il est important de comprendre dès le départ que vous n'arriverez pas à la perfection dès le premier essai.
Le piège serait de tomber dans une parentalité non pas douce, mais permissive. Votre enfant reste sous votre autorité et en tant qu'adulte, il existe des sujets sur lesquels vous aurez le dernier mot.
Quand vous êtes au bout (oui, ça arrive) prenez trois grandes inspirations, pensez à un moment très positif avec votre enfant avant d'entamer le dialogue.

Vous verrez, ça ira !

 

 

 

 

 

Tags : enfant, enfance, parents, Éducation, Maternité

Noa Gonzo Rombo
Rédactrice Bien-Être

Vous aimerez aussi