Il y a ceux dont les parents inculquent, dès le plus jeune âge, qu’arriver « pile à l’heure », c’est déjà être en retard. Puis il y a ceux dont le temps file entre les doigts 365 jours par an, incapable d’arriver à l’heure ne serait-ce qu’une fois par semaine.

Et si l’éducation à sa part de responsabilité là-dedans, eh bien, figurez-vous que votre lieu de naissance aussi. Erin Meyer, professeure américaine spécialisée dans les « différences culturelles dans le monde » révèle que la notion de « retard » diverge d’un pays à un autre.

Dead-line, kick-off ou encore dates butoirs n’auraient pas le même sens pour vous, que vous soyez Française, Allemande ou Brésilienne.

Sans grand étonnement, dans les pays où la rigueur est le mot d’ordre - Allemagne, Scandinavie, Grande-Bretagne et États-Unis - le retard s’anticipe. Dans ces contrées loin d’être connues pour leur « flexibilité », ne serait-ce que l’idée d’un potentiel retard engendre immédiatement un coup de fil aux fournisseurs, aux clients ou tout simplement au patron si personne ne vous attend.

Le Français ou l’Italien, lui, ne se considère vraiment comme en retard qu’après 12 à 15 minutes… Entre 9 h et 9 h 15, c’est du pareil au même, n’en déplaise au big boss.

Enfin, dans les pays comme l’Afrique, l’Inde et l’Amérique du Sud, le temps est tout bonnement « élastique ». Dans un contexte où le chaos de la circulation est avéré, 9 h 15 ou 9 h 45, ça n’a pas une grande importance ! Et personne ne s’en plaint vraiment. 

Alors si vous arrivez chaque matin en retard au travail, vous savez maintenant où vous devez vous installer pour ne pas agacer votre hiérarchie !

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

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