Alors que la vie et le quotidien des Français sont quasiment revenus à la normale, le virus n'a pas encore fait ses adieux. Et il ne semble pas disposé à les faire, tandis que l'ombre des variants plane encore sur l'humanité. Le dernier en date et le plus inquiétant ? Le variant Delta, une version plus contagieuse et plus virulente du variant indien qui est aujourd'hui dans tous les plans d'attaque des gouvernements.
Le variant Delta représente "environ 20% des nouveaux diagnostics en France"
"Il devient progressivement dominant", a annoncé le ministre de la Santé ce mardi 29 juin sur Franceinfo. Actuellement, le variant Delta représente "environ 20% des nouveaux diagnostics en France", a-t-il déclaré avant d'ajouter qu'il "faut qu'on reste très vigilants".
Une proportion de cas qui double semaine après semaine
Le variant Delta, qui poursuit son essor planétaire, gagne du terrain à vitesse grand V en France. Depuis le dernier point de situation communiqué par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal le mercredi 23 juin, la part de cette souche du Sars-Cov-2 parmi les nouveaux cas détectés a en effet doublé.
"Ce variant qui est très contagieux va nous mettre face à de nombreux défis mais globalement le virus a tendance à reculer", a encore mis en garde le ministre de la Santé. Mais selon ce dernier, "on peut échapper aux conséquences du variant Delta car le taux d’incidence continue de diminuer", à condition "qu'on reste vigilant, qu’on se vaccine".
Vers la vaccination obligatoire ?
Olivier Véran le rappelle, "si on est tous vaccinés, ça ne voudra pas dire zéro circulation du virus, mais ça voudra dire qu’il y aura zéro impact sanitaire, donc zéro impact social, économique, éducatif". Le ministre estime que la vaccination n'est pas encore suffisante chez les soignants. "Je ne peux pas prendre le risque d’avoir de nouvelles contaminations en Ehpad", a-t-il indiqué, en référence au foyer épidémique lié au variant Delta identifié dans un Ehpad des Landes où deux patients vaccinés sont décédés. "Ce qu'on me dit, c'est qu'il y a eu six soignants contaminés dont cinq n'étaient pas vaccinés", précise-t-il, avant de conclure : "On se donne l'été pour voir si la vaccination des soignants en Ehpad progresse". Faute de quoi, "nous irons vers une vaccination obligatoire".
Les Éclaireuses
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