Selon une étude, visionner trop de porno pourrait créer une insatisfaction au lit

Lise Langlois 08 juin 2022

Si le visionnage de porno a du positif, il pourrait également avoir des effets néfastes et créer une insatisfaction liée à l'écart du fictif au réel.

Trop de porno tue le porno !

Malgré les points positifs que le visionnage de contenu pornographique peut parfois apporter : plaisir personnel, apprentissage ou encore gestion du stress, il a quand même des effets néfastes si nous en consommons trop.

Une forte consommation pourrait créer une insatisfaction sexuelle plus importante voire une sorte d'addiction. 

Une étude a creusé et a trouvé le lien entre la consommation de contenus pornographiques et cette insatisfaction. 

Des effets néfastes dus aux contenus pornographiques

On le sait bien, tout ce qui est montré sur les sites pornographiques est bien loin de la réalité. Pourtant, certains y apprennent beaucoup et en attendent beaucoup également.

Visionner du porno peut apprendre de nouvelles positions ou techniques sexuelles certes, mais c'est loin de la réalité. Un écart que tout le monde ne cerne pas, ce qui en vient à baisser la satisfaction sexuelle. 

 

De plus en plus d'insatisfaction sexuelle 

Une étude américaine menée par des chercheurs venant du Canada et des États-Unis s'est intéressée à la consommation pornographique d'hommes et surtout leur niveau de satisfaction sexuelle. 

Sur un échantillon de 205 hommes hétérosexuels âgés en moyenne de 32 ans, ce sont les hommes qui consommaient le plus de porno qui étaient les plus insatisfaits au lit. Cette étude dépend évidemment du caractère de chacun des hommes, mais c'est le bilan qui en est ressorti. 

Finalement, l'étude révèle que ce n'est pas tant le temps de consommation qui jouait, mais plutôt l'attente créée par le contenu.

L'écart entre fiction et réalité

Cette baisse de satisfaction serait finalement liée à une attente trop haute de la part des consommateurs de contenus pornographiques.

L'insatisfaction des hommes interrogés dans le cadre de l'étude viendrait alors de l'écart entre ce qui est diffusé sur internet, l'attitude, les comportements et les relations sexuelles dans la vraie vie.

Le temps de visionnage n'est alors pas un réel indicateur, mais tout cela vient de l'attente du consommateur. 

Enjoy, 

Les Éclaireuses 

 

 

Tags : sexe, étude

Lise Langlois
Rédactrice Web

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