À chacun ses techniques pour souffler, décompresser, déconnecter. Sport, méditation, dessin… Il existe des milliers de façons de faire le vide et se faire du bien. Si certains ont besoin de méditer, d’autres préfèrent aller marcher. On n’a pas toutes les mêmes émotions, passions ni sensibilités.
Néanmoins, il existe tout de même quelques valeurs sûres. Des domaines dans lesquels nos esprits se rejoignent et s’épanouissent tous... La danse en fait irrévocablement partie. Le temps, les recherches et les expériences nous ont prouvé que cet art a un incroyable pouvoir sur notre santé, aussi bien mentale que physique. Une récente étude va jusqu’à démontrer que 3 minutes peuvent suffire à booster notre moral… On arrête tout. On met de la musique. Et on se laisse aller à notre bien-être.
La danse, meilleure thérapie
Quoi de mieux que de commencer la matinée en se préparant… En dansant ? Les tâches ménagères ne sont-elles pas délicieusement plus faciles à avaler en dansant ? Quel meilleur moment que le vendredi soir, lorsque toute notre semaine explose sur une piste de danse ? Rien. Absolument. Aucun. Que l’on soit passionné ou amateur, novice ou complètement indifférent à cet art, la danse nous fait du bien.
On n’a pas eu besoin d’études pour le savoir, mais leurs résultats nous confortent tout de même dans cette idée. Pour une récente enquête publiée dans Sport Medecine, des chercheurs de l’Université de Sydney ont demandé à des personnes âgées de 7 à 85 ans, atteintes d’une maladie physique ou psychique ou pas d’adopter cette activité de manière régulière, durant 6 semaines. Une période après laquelle les participants ont constaté une amélioration de leur état et ce, sur différents les plans : "Le bien-être émotionnel, la dépression, la motivation, la cognition sociale et certains aspects de la mémoire." Pour les scientifiques, la conclusion à en tirer est simple : danser, "quel qu'en soit le genre, est généralement aussi efficace, voire plus efficace, que d'autres types d'exercices structurés pour améliorer toute une série de résultats psychologiques et cognitifs."
3 minutes suffisent…
La danse fait énormément de bien au corps humain, oui. Mais pas tout le monde n’a le temps, l’envie ou l’occasion de s’adonner à des cours de danse, à une thérapie ou à une boîte de nuit. Attendez... Qui a dit qu’on avait besoin d’en faire autant pour en ressentir les effets bénéfiques ? Certainement pas ces chercheurs de l’Université de Tsukuba, qui nous ont prouver que 3 minutes de ‘groove’ suffisent à nous impacter positivement.
Des résultats publiés dans Psychology Today par Christopher Bergland : "En moyenne, leurs conclusions suggèrent que trois minutes d'activité physique d'intensité très faible (30 % du pic de VO²) - équivalant à l'effort cardiorespiratoire requis pour marcher de façon décontractée ou danser sur des vidéos TikTok à faible impact pendant trois minutes - suffisent à stimuler l'activité du cortex préfrontal dorsolatéral (DLPFC) et à améliorer les fonctions exécutives, comme l'indiquent les scores obtenus à la tâche de Stroop avec des mots de couleur." En plus de ces effets, ces 3 précieuses minutes peuvent nous aider à "cultiver des émotions positives et alimenter la motivation." Être bien dans sa tête et dans son corps ne nous a jamais paru aussi simple.
Êtes-vous un adepte de ‘groove’ ?
Seulement, voilà - parce qu’il y a toujours un ‘mais’ - : ces 3 minutes ne vont avoir un réel impact sur nous que si on aime, de base, bouger. En effet, certaines personnes ont une très grande sensibilité à la musique et à la danse. À l’inverse, d’autres y sont complètement indifférents.
Pour l’expert, l’identification est très simple : "Si l'écoute d'une musique au rythme prononcé vous procure un sentiment d'excitation accru et si le rythme d'une chanson résonne d'une manière qui vous donne instinctivement envie de taper du pied, de claquer des doigts, de dodeliner de la tête ou de bouger votre corps en suivant le tempo de la chanson, il y a de fortes chances que vous soyez un adepte du groove." Et pour les autres, pas d’inquiétude… La sensibilité, ça se développe. On arrête tout. On met de la musique. Et on se laisse aller à notre bien-être.
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