C'est l'incroyable histoire de Kimberley Chasteen, une Américaine de 51 ans, qui a réussi à tomber enceinte après avoir subi deux ligatures des trompes. Déjà maman de plusieurs enfants, elle avait déjà décidé à deux reprises qu'elle n'en voudrait pas d'autres, et s'était alors fait ligaturer les trompes. Cette contraception définitive concerne les femmes ne souhaitant pas ou plus avoir d'enfants.
Cependant, elle a entre temps changé d'avis, et a réussi à tomber enceinte. Pour cela, elle a tout de même dû se faire aider d'une FIV (Fécondation in vitro). Ce procédé consiste à reproduire en laboratoire ce qui se passe naturellement dans les trompes de l'utérus.
La femme, qui vit à Saint Louis dans le Missouri, raconte au Mirror son parcours qui est loin d'être commun !
Cette maman a subi 2 ligatures des trompes
Kimberley Chasteen était déjà à la tête d'une grande famille. En effet, elle a déjà eu trois enfants issus d'un premier mariage : Jessica (35 ans), Kayla (33 ans) et Richard (31 ans). À la suite de ces trois grossesses, elle décide qu'elle ne veut pas d'autres enfants, et décide alors d'avoir recours à une méthode de contraception radicale : la ligature des trompes.
Cependant, l'Américaine se sépare. Elle rencontre un autre homme, qu'elle épouse et avec qui elle décide d'avoir des enfants. Elle fait alors marche arrière, et fait en sorte que ses trompes de Fallope fonctionnent à nouveau. Elle a ensuite trois enfants avec ce nouveau mari : Blake (20 ans), Briar (19 ans) et Balin (17 ans). Elle décide une nouvelle fois qu'elle n'aura plus d'autres enfants, et se fait de nouveau ligaturer les trompes.
C'était sans compter sur un nouveau divorce et sa décision d'avoir un bébé avec son nouveau compagnon, plus jeune qu'elle.
Elle a pu tomber enceinte à 51 ans grâce à une FIV
Évidemment, deux ligatures des trompes ont laissé des séquelles à son corps, qui atténuent ses chances de tomber enceinte. De plus, son âge est également un critère à prendre en compte. La femme, âgée de 51 ans, va donc avoir recours à un don d'ovocytes et à une fécondation in vitro (FIV).
Elle n'a pas vraiment été soutenue par ses proches : "Au début, ma famille était contre en raison de mon âge et des risques de malformations plus importants. Mais une fois que j'ai décidé de faire appel à un don, et qu'ils ont compris que je le ferais avec ou sans leur approbation, ils m'ont plus soutenue", raconte-t-elle. Sa fille Kayla confirme : "Quand elle nous a dit qu'elle voulait essayer d'avoir un autre bébé, nous ne l'avons pas tout de suite soutenue. Nous ne soutenions pas sa relation avec l'homme plus jeune car elle était toxique".
Cela n'arrête pas Kimberley, qui dépense 30 000$ (soit environ 27 000 euros) pour réaliser cette procédure, qui fonctionne ! La nouvelle a surpris tout le monde, sa fille Kayla la première : "Quand elle a découvert qu'elle était enceinte, elle voyait un autre homme. Je dirais que je n'ai pas cru qu'elle était enceinte quand elle nous l'a dit. À plusieurs reprises pendant son parcours de FIV, elle a pensé qu'elle était enceinte, ayant des symptômes comme des nausées et des envies déjà ressenties lors de ses grossesses antérieures. Je ne l'ai pas crue jusqu'à ce que je vois le test de grossesse positif".
Une grossesse qui s'est bien déroulée
Elle est donc tombée enceinte alors qu'une autre de ses filles, Jessica, était elle aussi enceinte ! Selon Kimberley, sa grossesse a été "fabuleuse" pendant les 32 premières semaines. Ensuite, des saignements ont commencé à faire leur apparition, la conduisant à être hospitalisée : elle avait un décollement du placenta. Cependant, l'accouchement s'est bien déroulé.
La mère a reçu énormément de critiques en ligne. Elle explique "comprendre les deux points de vue". Sa fille la défend, tout en expliquant qu'elle serait incapable de faire ce que fait sa mère : "Ma maman est une femme adulte qui peut faire ses propres choix. Néanmoins, la maternité m'épuise et j'ai la trentaine donc je ne pourrais pas imaginer courir après un tout-petit à la cinquantaine. Mais au final, c'est sa décision et sa vie", déclare-t-elle.
Enjoy,
Les Éclaireuses
