Depuis quelque temps, vous vous sentez constamment angoissée. Pourtant, que ce soit au travail ou dans votre vie personnelle, tout va relativement bien. Vous avez essayé la sophrologie, la méditation ou encore le yoga. Mais rien n'y fait, vous restez toujours très angoissée. Hier soir, alors que vous regardiez le JT de 20h vous avez enfin compris ce qui causait cette angoisse intense chez vous. Ce n'est un secret pour personne, l'actualité n'est pas des plus réjouissante (même si Beyoncé vient d'annoncer un nouvel album pour le mois prochain !). Entre les guerres, cette foutue épidémie qui n'est toujours pas totalement derrière nous ou encore le climat et la crise économique, il est facile de se sentir déprimée.
Sauf que certains ont décidé d'éviter d'être confrontés à ces infos. Le but ? Protéger leur moral et leur santé mentale, on vous explique pourquoi.
La fin de l'hégémonie de l'information chaude ?
D'après cette étude menée par l'institut Reuters, l'information serait aujourd'hui une véritable source d'anxiété.
Près de 93 000 personnes dans 46 pays ont été interrogées pour l'occasion. 38% des personnes interrogées ont donc déclaré qu'elles évitaient consciemment de s'informer. Pour référence, ils n'étaient que 29% en 2017. En France précisément, on compte aujourd'hui 36% de personnes interrogées qui ne s'informent volontairement pas contre 33% en 2019 et 29% en 2017.
La principale cause de ce refus de l'information ? Des sujets trop répétitifs qui sont jugés lassants (crise du Covid ou encore vie politique).
Des informations trop angoissantes ?
Toujours d'après cette étude, au Royaume-Uni ainsi qu'aux États-Unis, les moins de 35 ans sont près d'un tiers à déclarer que les informations et l'actualité sont des facteurs forts dans le sentiment de baisse de moral.
17% déclarent aussi éviter de s'informer sur des sujets qui pourraient conduire à des disputes tandis que 16% affirment que les informations génèrent un sentiment d'impuissance chez eux.
Enfin, ils sont 8% à déclarer que les informations sont retranscrites de manière trop technique par les journalistes. Ainsi, ils ne se sentent pas capables de bien les comprendre.
Les chercheurs et auteurs de l'étude invitent donc les journalistes et autres acteurs de la presse à penser à simplifier, démystifier l'information avant de la transmettre au grand public.
Un manque de confiance de plus en plus flagrant entre les médias et la population
29% des personnes interrogées affirment qu'elles ne font pas confiance aux médias d'information. La cause ? Les médias d'information seraient biaisés dans leur opinion. On notera une baisse générale de 2% dans la confiance envers les médias (44% en 2021 contre 42% en 2022). En France, ce chiffre est encore plus bas avec 29% des personnes interrogées qui font confiance aux médias.
Autre facteur de la baisse de confiance envers les médias : de plus en plus de jeunes s'informent grâce aux réseaux sociaux comme Twitter ou encore TikTok. Est-ce une bonne nouvelle ? Seul l'avenir nous le dira.
Enjoy,
Les Éclaireuses
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