Depuis notre tendre enfance, on passe notre vie à devoir cohabiter et se faire aimer - ou au moins tolérer - des autres. La maternelle, l’école, le collège, le lycée, la faculté pour la vie active… On grandit, certes. Mais rien ne change jamais réellement autour de nous. Les principes sont les mêmes : certains êtres humains s’apprécient, d’autres se détestent. Certains forment des groupes pendant que d’autres sont irrévocablement solitaires… Ça ne change jamais réellement.
En ce qui concerne les relations humaines, on ne naît pas tous forcément très à l’aise avec le sujet. Manque de confiance, peur de l’attachement, timidité… De nombreux facteurs peuvent entraver notre rapport avec la société, et brouiller nos potentielles rencontres. Autant de paramètres desquels résulte une attitude froide, parfois distante, souvent détachée… Pourtant, s'ils nous connaissaient réellement, ils sauraient que cela n’est pas réellement le cas.
Histoire de nous aider, Harvard a décelé et décrypté LES meilleures techniques pour nous faire aimer des autres. Exit les exercices solos face à notre miroir à répéter notre première approche, la célèbre et prestigieuse université nous oriente vers des petites règles de vie bien plus directes pour briser la glace. Plus de place à l’hésitation : on saute !
S’intéresser
Il s’agit en effet de plusieurs enquêtes publiées dans la Harvard Business Review. On retrouve le résultat de l’une d’entre elles dans un article nommé "You're re Leader Now. Not Everyone is Going to Like You" - en français "Vous êtes un leader maintenant. Tout le monde ne va pas t’aimer." Dans ces comptes-rendus, on découvre plusieurs techniques d’approche pour se faire aimer des autres.
La première repose sur le fait de s’intéresser aux personnes en face de nous. Plus on va leur poser des questions les concernant, plus ces derniers vont s’impliquer dans la conversation et s’ouvrir à nous. Ça a l’air assez égocentrique au premier abord, mais c’est un fait : la plupart des gens aiment se sentir écoutés. C’est une des meilleures entrées en matière.
Cependant, attention : on ne nous demande pas de poser des questions indiscrètes quelques secondes seulement après la rencontre. On se doit d’être subtil, en commençant par des sujets légers, pour ensuite l’emmener, petit à petit, vers des sujets plus profonds. On doit savoir oser, sans être maladroit. Doser, et ne pas se jeter à corps perdu dans des thèmes qui risqueraient de gêner la personne en face de nous. Un art à apprendre à manier avec précautions…
L’écouter
Une fois la conversation lancée ? On l'écoute, tout simplement. On pose des questions. On s’intéresse. On s’approfondit. On met l’interlocuteur en confiance en s’étalant sur sa personne et sur les sujets abordés. On ne le laisse pas parler de lui sans participer : on le soutient, on le guide.
Alors, évidemment, on ne va pas le laisser faire un monologue sans intervenir ni en placer une, à notre tour, sur nous. Bien que cet échange soit en partie centré sur lui, il s’agit tout de même d’un échange : on en apprend plus sur lui, et en retour, il en apprend plus sur nous. C’est aussi ce qui fait avancer la discussion.
Le respecter
Et puis il arrive que, parfois, on n'accroche pas avec notre rencontre. On l’écoute parler, et ses mots ne nous parlent pas vraiment. On ne partage pas la même vision des choses qu’elle, la même opinion sur tel ou tel sujet, la même analyse… Plus la conversation s’approfondit, moins on a envie de continuer à l’approfondir. Mince. Voilà qu’on n’entend presque plus ce qu’elle dit tant on a envie de se sortir de là. Que doit-on faire ?
Rien de grave ! On est juste différent d’elle. Et bien qu’on n’ait plus forcément envie de la connaître plus amplement, quoi qu'il arrive, on lui doit le respect. On ne la coupe pas, on ne s’en va pas au beau milieu d’une discussion, on ne hausse pas la voix… On reste à l’écoute, tout simplement. On ne peut pas plaire à tout le monde, de la même façon que tout le monde ne peut nous plaire. Alors, autant faire en sorte que notre rapport avec les autres, même avec les personnes les plus à l’opposé de nous, se passe bien.
Lorsqu’on n’est pas d’accord avec quelqu’un, on peut parfaitement émettre notre avis sans la brusquer. Encore une fois, il s’agit d’un échange : même si ce dernier n’aboutit pas forcément sur une amitié puissante ou un amour éternel, on peut, l’un comme l’autre, en sortir un peu grandis. Tout n’est pas perdu… Autant aller au bout de ce moment, qui ne sera pas gênant si on ne le rend pas gênant. Lorsqu’on se quittera, l’autre ne sera peut-être toujours pas d’accord avec nous sur certains points, mais, au moins, il nous respectera à son tour. N’est-ce pas cela, finalement, briller en société ?
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