Un arrêté du ministère de l’Enseignement et de la Recherche intègre désormais l’endométriose dans le chapitre « de la conception à la naissance, pathologie de la femme – Hérédité – L’enfant – L’adolescent », qui a pour but de faire connaitre aux étudiants les principales pathologies de la femme.

Dès cette rentrée universitaire, les étudiants en médecine qui entrent en deuxième cycle bénéficieront d’un enseignement sur l’endométriose. Il permettra de savoir diagnostiquer la maladie, d’en connaitre les principales complications et de bien la prendre en charge.

En août dernier, l'association EndoFrance et une soixantaine de médecins avaient publié une tribune pour demander la mise en place d'un « plan de santé national pour lutter contre l'endométriose ». Ils réclamaient une formation initiale mais également continue de l'ensemble des médecins, afin de réduire l'errance médicale en attendant le diagnostic.

« Cet arrêté répond enfin aux demandes d’EndoFrance depuis de nombreuses années ! », se félicite l’association. « Notre première démarche pour alerter le ministère de la Santé sur le manque de formation initiale dédiée à l’endométriose pour des médecins généralistes et gynécologues date de 2005 ! », rappellent les militants.

Ils poursuivent : « après tant d’années d’efforts, EndoFrance se réjouit que les médecins de demain sauront plus facilement, et plus rapidement peut-être, diagnostiquer une endométriose et proposer une prise en charge adaptée à chaque femme qui en est atteinte. »

En parallèle et grâce à des campagnes d'information, des personnalités qui s'expriment sur le sujet (comme l'actrice Laëtitia Milot), ou encore une journée mondiale, la sensibilisation de l'endométriose progresse. Des échographistes et radiologues sont spécialisés pour la détecter plus rapidement lors des examens. Les traitements médicaux et chirurgicaux évoluent, eux aussi.

Les Éclaireuses

 

 

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