En matière d'éducation, chaque parent voit la chose comme il l'entend. Par exemple, ce père a décidé de mettre en laisse ses quintuplés, pour garantir leur sécurité lors de leurs promenades. Cette mère a quant à elle décidé d'éduquer son fils comme elle éduquerait sa fille, pour vaincre le sexisme et éviter d'en faire un homme toxique. Mais parfois, ce sont les parents qui sont toxiques, et qui empêchent le bon développement de l'enfant, sans même s'en rendre compte.
Si certaines méthodes d'éducation sont désormais totalement à bannir, d'autres font leur apparition, dans le cadre du développement de la parentalité positive. Cette technique s'est beaucoup répandue via internet (avec les forums, les réseaux sociaux), mais aussi via des livres. Elle est basée sur la communication et la compréhension.
Des influenceurs se font un devoir de partager leurs méthodes d'éducation sur les réseaux sociaux, pour montrer aux autres parents que l'on peut éduquer différemment. C'est le cas du couple de Léa et Samuel, connus sous les pseudos @jenesuispajoli et @samuelclt. Sur son compte Instagram, le père de Gaspard, 5 ans, donne des conseils en parentalité qui cassent les codes.
Des créateurs de contenu ambassadeurs de la communication positive
Il parle par exemple de trouver des solutions ensemble au lieu de punir, d'utiliser les vrais termes pour parler d'anatomie ou encore de lui laisser choisir ses vêtements. Ces exemples font souvent réagir les autres parents, qui ne comprennent pas comment ces méthodes peuvent fonctionner. C'est vrai que quand on a été habitués à des modèles d'éducation basés sur des rapports de force et sur de la punition, c'est compliqué de changer son état d'esprit du jour au lendemain !
Autre choix du couple qui fait débat, c'est la question du consentement, que le père pose systématiquement à son fils avant de lui faire un calin, un bisous ou bien avant de le déshabiller pour aller à la douche.
Faut-il demander le consentement à son bébé ou enfant avant de le déshabiller ?
C'est en tous cas ce qu'affirme Deanne Carson, une chercheuse autralienne experte sur le sujet. Certes, le bébé, avant un certain âge, ne peut pas se changer seul et a donc besoin de l'aide d'autrui pour garantir son hygiène. Mais pour la scientifique, il faudrait que les parents demandent à leur enfant la permission de lui changer sa couche.
Évidemment, Deanne Carson ne s'attend pas à recevoir une réponse orale du bébé, qui ne peut pas parler. Mais c'est surtout pour le futur que cela le prépare. Et pour les enfants plus âgés que l'on aide encore à se doucher, il serait important de le faire aussi.
Des effets non-négligeables à long terme
L'idée, c'est de lui faire intérioriser que personne n'a le droit de toucher son corps sans son accord. En lui inculquant cette notion de respect d'autrui et de consentement, on lui apprend à respecter les autres et à se faire respecter.
Cela permet aussi de favoriser l'autonomie corporelle de l'enfant et de lui apprendre ses limites personnelles. Cela incite aussi à la communication positive entre l'enfant et le parent, renforçant leur lien et leur compréhension !
Mais cette méthode, tout comme celles utilisées par Samuel et Léa, fait débat sur internet. Qu'en pensez-vous ?
Retrouvez plus d'articles Parentalité dans notre rubrique dédiée.
