Les troubles anxieux ne concernent pas seulement les adultes, puisqu'ils peuvent survenir dès le plus jeune âge. Ils se caractérisent par de la crainte, de l'appréhension, de l'inquiétude et des réactions qui peuvent sembler disproportionnées. Nombreux sont les motifs qui déclenchent de l'anxiété chez l'enfant : une phobie scolaire qui pousse au refus de se rendre à l'école, la peur de l'abandon, la peur du noir, mais aussi des peurs calquées sur celles des parents.
La pandémie de la Covid-19 - tout comme l'inflation de ce début d'année 2023 - provoque de la pression, du stress et de l'inquiétude chez les adultes, les enfants le ressentent aussi et dans certains cas, des troubles anxieux se développent.
Comment reconnaître un bébé ou un enfant stressé ?
Il y a parfois certains petits signes qui peuvent mettre la puce à l'oreille. En observant votre enfant, il est possible que vous ayez remarqué des changements dans ses habitudes ou dans son caractère. Les nouvelles peurs (parfois inexpliquées) doivent aussi alerter les parents. Les changements ne sont jamais anodins chez les enfants, c'est pour cette raison qu'il est toujours essentiel de les observer (de loin) pour avoir conscience de leurs habitudes et des choses qui peuvent éventuellement changer. Toutefois, les signes ne sont pas toujours évidents à déceler. Voici quelques changements de comportements, qui mettent la puce à l'oreille et qui peuvent signifier que votre enfant souffre d'un trouble anxieux.
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Les Éclaireuses
Votre petit à des troubles du sommeil ? C'est un signe qui peut vous aider à détecter l'anxiété chez l'enfant
Votre enfant soufre de troubles du sommeil, il n'avait jusqu'alors aucune insomnie, et voilà qu'il n'arrive plus à s'endormir. Il cogite dans son lit, lorsqu'il ferme les yeux, il est réveillé par des cauchemars, en sueur. La journée, il somnole et garde difficilement les yeux ouverts. Les problèmes de sommeil font partie des signes qui aident à reconnaître l'anxiété. Si votre enfant n'a jamais eu de difficulté à s'endormir, et que subitement, c'est le cas, il traverse peut-être une période difficile.
Vous avez remarqué des changements de comportement soudain ? C'est peut-être parce que votre enfant est nerveux
Votre petit est agité, souvent de mauvaise humeur, dès que vous lui dites quelque chose, il semble irrité. Au quotidien, vous le sentez nerveux, il fait des crises de colère, se met à pleurer, sans réelle raison ou se met à avoir peur du noir du jour au lendemain... Ces changements de comportement, lorsqu'ils sont soudains et ne sont pas justifiés, sont un signe de mal-être. Anxiété et angoisse agitent votre petit, et il ne sait pas comment y faire face.
Votre enfant se plaint de malaises physiques ? C'est peut-être le signe qu'il ne se sent pas bien
De l'extérieur tout semble aller pour le mieux, pourtant à l'intérieur, c'est plus compliqué. Votre fille ou votre garçon se plaint de maux de ventre, de crampes d'estomac. Depuis quelque temps, votre petit a fréquemment de la diarrhée, des maux de tête ou des tensions physiques. Ces réactions corporelles apparaissent lors d'un mal-être mental. Quand les malaises sont à répétition, ils peuvent être un indicateur important à prendre en compte.
Parmi les autres signes qui doivent vous alerter, on retrouve également le trouble de la concentration, le changement des habitudes alimentaires (comme la perte d'appétit) et l'isolement.
Comment aider son enfant à surmonter ses angoisses ? Quelles sont les méthodes pour l'accompagner au mieux ?
Si vous constatez ces signaux chez votre enfant, il peut être en train de traverser une période d'anxiété. Il n'est pas toujours aisé d'en discuter avec lui, selon son âge, il pourrait ne pas comprendre ou mal prendre vos remarques. Posez-lui des questions si vous pensez qu'il ne se sent pas bien, aidez-le à mettre des mots sur ce qu'il ressent et écoutez-le. Ne dramatisez pas la situation, mais ne la minimisez pas non plus. Prenez en compte son ressenti et rappelez-lui qu'il est normal d'avoir peur et de s'inquiéter. Rassurez-le sur ses craintes et proposez-lui un soutien. Il peut s'agir de mettre en place des moments à deux durant lesquels vous l'initiez à la méditation.
En parallèle, consultez votre médecin généraliste, communiquez auprès de l'école sur son état, et n'hésitez pas à mettre en place un suivi psychologique au besoin.
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