Girl Boss spotted !

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...

Voilà les mini-déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Girl Boss qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !

Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?

Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à Girl Boss s’est fortement activé en France et a repéré Émilie Plaisant.

Lors d’un rendez-vous médical, sa vie bascule. La jeune femme de 24 ans décide de se battre et montrer que sa différence est une force. Après avoir affronté les regards, les commentaires blessants, Émilie a eu LE déclic qui a sauvé sa vie.

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. Émilie, 24 ans : "Ma particularité est ma petite taille"

 
 
 
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Émilie a 24 ans et mesure 1,33 m. À la naissance, elle découvre qu'elle n'a pas beaucoup de cartilages, raison principale pour laquelle elle ne grandit pas. Comme elle le dit, c'est une maladie qui touche "les articulations, les muscles, le physique".

C'est à l'âge de ses 15 ans qu'elle réalise sa différence, lorsqu'elle prend conscience qu'elle ne sera pas aussi grande que sa mère. Elle le dit si bien : "J'ai beaucoup idéalisé ma maman étant plus jeune, en me disant que plus tard, je serais grande comme ma maman."

Lors d'un rendez-vous médical, le verdict tombe et Émilie comprend que sa vie va basculer. Le médecin/pédiatre qui la suit depuis sa naissance l'informe : "Écoute, voilà, tu vas prendre peut-être deux ou trois centimètres."

2. Émilie, victime de moqueries depuis qu'elle est jeune !

 
 
 
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Dans cette interview en toute intimité, Émilie se confie à nos micros sur son parcours avec ses pairs depuis son enfance. "À l'école primaire, j'étais plus ou moins rejetée. Je pense que les enfants ne comprenaient peut-être pas ce que j'avais." Mais dans ce discours, elle estime ne pas avoir été si malheureuse vu son jeune âge à ce moment-là.

Elle explique que c'est lors de son arrivée au collège que les choses se sont compliquées. "En arrivant là-bas, j'étais seule. Et là, ça a été atroce, puisque la méchanceté était double. 

Émue, elle raconte que son premier jour au collège, un grand garçon de sa classe s'est retourné vers elle, l'a regardée, lui a craché dessus et a dit : "Ah..." Face à cette réaction honteuse et irrespectueuse, Émilie est partie de salle en courant et s'est réfugiée dans les toilettes.

Elle raconte que "toutes ces moqueries, ça m'a complètement changée du jour au lendemain". Elle a fait une très grosse dépression. Suite à ces phrases entendues - "Tu ressembles à un nain de jardin", "Je pourrais te marcher dessus"...; la jeune femme a décidé de ne plus vivre sa vie comme elle le faisait. 

3. "J'ai l'impression d'être morte à ce moment-là et d'être née à nouveau plus tard !"

 
 
 
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Durant sa longue dépression, Émilie dit qu'il y a eu UN déclic : "C'est quand mes parents ont découvert toute la vérité. J'ai vu dans leurs yeux, qu'ils me voyaient un peu mourir."

En voyant la réaction paniquée de ses parents, elle s'est dit : "Mais si je me laisse comme ça, si je me laisse mourir, ils vont mourir avec moi. Et je me suis dit : "Ah non, non Émilie." Un soir, son père, en allant lui dire bonne nuit, découvre de "petites marques sur ses bras". Émilie se faisait beaucoup de mal. Ce soir-là, elle avoue tout.

Suite à ces révélations, la famille a enclenché une procédure de suivi psychologique et de soutien pour aider la jeune fille à l'époque.

4. La musique : la passion qui l'a sauvée de la dépression !

 
 
 
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Elle nous explique : "Je me suis lancée dans la musique à l'époque, parce que j'aimais ça, mais aussi parce que j'avais besoin de leur montrer. Je voulais leur montrer que j'étais là, que j'existais et que j'étais capable de faire des choses." 

 

Tags : aimer son corps, BodyGlory