Le trafic ferroviaire risque d'être perturbé dans les prochains jours. La CGT appelle à une mobilisation régionale lundi 21 juin "sur toute l'Île-de-France". Les conducteurs de RER et trains de banlieue sont invités à la grève par plusieurs syndicats. "La coupe est pleine", proteste dans un tract SUD-Rail.

Le mouvement sera suivi le jeudi 1er juillet par une grève nationale, notamment pour réclamer à la direction de la SNCF une hausse générale des salaires, des embauches et de "réelles négociations pour un statut social de haut niveau", a annoncé le syndicat mercredi, dans un communiqué.

Un mouvement "très impactant"

L'appel à la grève est "le résultat d'une certaine montée en pression sur plusieurs sites en mai et juin, qui illustrent l'accentuation de la tension interne" à la SNCF, a déclaré le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun à l'AFP.

Le secrétaire fédéral de SUD-Rail Fabien Dumas a assuré à l'AFP que le mouvement sera "très impactant". "Il y a une grogne générale, un ras-le-bol", dans un climat "explosif", avec "des incertitudes sur l’avenir" avec l’ouverture à la concurrence, a-t-il détaillé.

Rassemblement devant le siège de la SNCF

"Contre la jungle sociale, pour nos salaires, nos emplois, nos droits, pour un statut social des cheminots protecteur : tous en grève !", exhorte la CGT-Cheminots dans son appel à cesser le travail. Le premier syndicat de la SNCF organisera mardi prochain un rassemblement devant le siège de la SNCF à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Parmi ses nombreuses revendications indiquées dans un communiqué, la CGT-Cheminots demande "l’arrêt des réorganisations" à la SNCF, la ré-internalisation des activités confiées à des sous-traitants, le maintien des "facilités de circulation" (billets gratuits ou à prix réduit pour les cheminots et leurs proches), ainsi que l’arrêt de la création de filiales pour répondre aux appels d’offres des contrats des trains régionaux, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

En outre, le syndicat souhaite "un positionnement de la direction pour empêcher le gouvernement de mettre en œuvre une nouvelle réforme du régime spécial de retraite des cheminots. De plus, la CGT-Cheminots note qu’elle avait alerté à la mi-mai la direction sur "le malaise grandissant au sein de (l')entreprise" et déplore de n’avoir reçu en réponse que du "silence".

Les Éclaireuses

 

 

 

 

 

 

 

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