C'est dans les cuisines d'un restaurant confiné qu'est né ce bel acte de solidarité. Depuis 6 mois, les Belles gamelles viennent en aide aux sans-abris en leur proposant des repas chauds, gourmets et élaborés par des chefs de la ville.
Les Belles gamelles, ce sont près de 200 bénévoles, 35 chefs et une armée de camions réfrigérés qui distribuent des repas aux personnes dans le besoin.
Née pendant le premier confinement, cette initiative n'a fait que se renforcer au fil du temps. Une véritable chaîne d'approvisionnement et de générosité s'est mise en place pour récupérer des matières premières auprès des acteurs de la distribution de matières premières, charmés par l'idée de trouver une alternative solidaire au gaspillage alimentaire. Quotidiennement, les professionnels de la restauration tablent sur des menus construits autour des produits récupérés auprès des distributeurs. Ainsi, chaque jour, les gens le plus dans le besoin ont le plaisir de pouvoir déguster un menu imaginé pour eux, à la fois beau et délicieux. Ce sont des plats qui "réchauffent aussi l'âme", déclare Thomas Couderette, coprésident des Ressources solidaires, une association qui se fournit en repas auprès des Belles Gamelles.
Six mois après le lancement de l'initiative solidaire, les bénévoles sont toujours au poste, prêts à faire de leur mieux pour venir en aide aux nécessiteux. L'association les Belles gamelles ne cesse d'étendre son champ d'activité. La prochaine étape ? Commencer à accueillir des migrants en cuisine pour les former à apprendre le métier au côté de Pierre Plagnet, chef et acteur majeur de l'association.
Cette belle histoire de solidarité n'est qu'une histoire de générosité et de bienveillance.
Les équipes des Belles gamelles ont fait le choix de mettre en avant la qualité des produits, en évitant au passage le gaspillage alimentaire, tout en faisant du bien autour d'eux. Loin d'être une opération éphémère, l'association toulousaine a vocation à durer dans le temps, la fin du confinement ne signera pas la fin de la précarité pour un large panel de personnes.
"Pas question que ça s'arrête", affirme Simon Carlier, président de l'association.
Enjoy,
Les Éclaireuses
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