Du sang ? Et alors ?
Des phénomènes surnaturels ? Mouais. 
Du paranormal ? Bof.

A force de visionner, revisionner et re revisionner des films d’horreur depuis des années, ce n’est pas compliqué : vous restez de marbre. Après tout ce ne sont que des films, il n’y a pas de quoi en faire un drame !

Ah oui, vous croyez ? Et bien préparez-vous à retrouver un état de détresse profonde, des mains moites et un souffle saccadé parce qu’on a trouvé LE film terrifiant qui va vous réapprendre à flipper ! Son nom : Hérédité.

Après avoir terrifié le public du Sundance Festival, le nouveau et tout premier long-métrage d’Ari Aster s’annonce comme le plus efficace du genre depuis Conjuring. Un Exorciste nouvelle génération qui nous a fait passer une nuit blanche à nous ronger les ongles, en boule dans un coin …

Alors en attendant sa sortie en salle le 13 juin prochain, on vous dit pourquoi Hérédité est le nouveau phénomène d’horreur dont tout le monde va parler !

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

1 – Parce que l’histoire est flippante
Source: Metropolitan Filmexport

Histoire de bien poser les bases d’un thriller surnaturel et psychologique, Hérédité s’ouvre sur un enterrement : Annie Graham (Toni Collette), une artiste qui fabrique des modèles réduits, se prépare à enterrer sa mère avec qui elle semble avoir eu des relations compliquées. A ses côtés : Steve (Gabriel Byrne), son mari psy, Peter (Alex Wolff), son fils adolescent plus intéressé par l’herbe et les filles et Charlie (Milly Shapiro), sa fille au physique et au caractère plus qu’étranges. Ça commence bien…

Mais c’est lorsqu’Annie rejoint secrètement un groupe de soutien pour personne endeuillées que les choses tournent vraiment au vinaigre. Elle y rencontre Joan (Ann Dowd), qui lui propose de surmonter sa perte en se lançant dans des séances de spiritisme. #mauvaiseidée  

Résultats : corps décapités, fourmis rampantes, mouches bourdonnantes et personnages de l’au-delà immobiles dans des coins sombres… On comprend que la famille a hérité d’une véritable malédiction ! De quoi se ratatiner sur son siège et relativiser nos petits dysfonctionnements familiaux…

 

2 – Parce que les acteurs sont géniaux
Source: Metropolitan Filmexport

Attention, ça sent l’Oscar ! Et pour cause : dans le rôle de la mère de famille possédée, Toni Collette est juste stupéfiante. D’abord calme et discrète, elle laisse petit à petit la rage qui la possède prendre le dessus jusqu’à sombrer totalement dans la folie. Entre sarcasme, désespoir, dévastation et possession, elle déploie une palette d’émotion hallucinante !

Mais elle n’est pas la seule à marquer les esprits. Dans le rôle du fils, Alex Wolff est tout aussi exceptionnel ! Avec un jeu intense et effrayant, il fait sombrer son personnage dans le chaos et ses grands yeux traumatisés donnent la chair de poule. On a qu’une seule envie : le prendre dans nos bras pour lui dire que tout va s’arranger. Sauf que c’est faux…

 

3 – Parce que la réalisation est glaçante
Source: Metropolitan Filmexport

Pour un premier coup, c’est un coup de maître ! Eh oui, avec Hérédité, Ari Aster réalise un véritable chef-d’œuvre d’horreur. Du décor à la musique, en passant par le rythme, il pose d’emblée une ambiance pesante et glauque.

D’abord, il imagine une maison hantée comme on les aime, en bois foncé, perchée sur une colline isolée du reste du monde, avec une cabane perchée dans les arbres, des couloirs sombres et un grenier 100% sinistre. L’angoisse à l’état pur.

Ajoutez à ce décor une musique lancinante qui joue sur les nerfs et des plans étendus dans la longueur et vous vous retrouvez avec un suspens insoutenable et totalement flippant. Et quand vous avez envie de détourner la tête de l’écran, c’est que clairement : il a tout compris !

En attendant la sortie en salle le 13 juin prochain, on vous laisse avec la bande-annonce !