Ce début de mois d'août aura été très mouvementé pour la people sphère. C'est désormais au tour de Lizzo, la chanteuse à voix très engagée dans le mouvement du body positivisme, d'être dans la tourmente. En effet, Melissa Viviane Jefferson, de son vrai nom, s'est retrouvée dans une polémique incluant 3 de ses danseuses.
Selon le magazine Variety, les anciennes collaboratrices de la chanteuse, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez, l'accusent de : "harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration, entre autres choses" d'après le cabinet d’avocats représentant les 3 jeunes femmes.
Toutefois la chanteuse ne serait pas la seule concernée par ses accusations. Alors que les 3 ex-danseuses ont quitté leurs fonctions quelques années plus tôt, de leur propre volonté ou parce qu'elles ont tout simplement été mises à la porte, il semblerait que la chorégraphe Shirlene Quigley soit également responsable de certains de ces faits. D'après les plaintes déposées par les jeunes femmes, cette dernière se serait moquée de leur apparence physique ou encore de leur sexualité en public (AFP).
Et pourtant, lorsque la polémique a commencé à enfler sur les réseaux sociaux, ni Lizzo ni son équipe de communication n'a souhaité réagir face à ces accusations, qui aujourd'hui sont niées en bloc par ces derniers.
Des faits de harcèlements graves sur leur lieu de travail
C'est le premier août que la descente aux enfers pour Lizzo débute. Trois de ses danseuses ont décidé de prendre la parole pour évoquer les faits de harcèlement dont elles ont été victimes, à commencer par les remarques déplacées liées à leur physique. En effet selon la NBC News, la chanteuse ainsi que la chorégraphe auraient dit a Arianna Davis qu'elles la trouvaient "moins engagée" dans les shows, une référence, selon la principale concernée, à son poids.
Outre les remarques discriminatoires sur leur physique, toujours selon la plainte relayée par ce même site d'information, les danseuses auraient également été invitées "à toucher les corps nus d'autres danseurs", "avec des godes", et "à manger des bananes sortant de leur vagin". Arianna Davis accuse également Lizzo de l'avoir forcée à "toucher les seins d'une femme nue".
Au-delà du caractère sexuel forcé, un régime de terreur régnait au quotidien. Comme l'indique la plainte : "sur des répétitions de douze heures, si Lizzo n'était pas satisfaite, elle pouvait renvoyer sur-le-champ des personnes qu'elle soupçonnait alcoolisées avant les représentations".
Par ailleurs Crystal Williams se serait fait licencier pour avoir remis en question la parole de Lizzo à ce sujet. Quant à Noelle Rodriguez, toujours selon le rapport, elle aurait reçu des insultes et été gratifiée de quelques "doigts d'honneur" lorsqu'elle aurait évoqué son désir de démissionner. Sans compter les nombreux différends entre les jeunes femmes concernant leur rémunération et les nombreux salaires impayés.
De graves accusations dont Lizzo semble aujourd'hui se défendre !
Lizzo se défend de toutes les accusations de harcèlement
Alors que la plainte a été rendue public le premier août dernier, la chanteuse aura attendu ce jeudi pour répliquer à ces "fausses" accusations. Lizzo, qui fait généralement le choix du silence lorsqu'elle se retrouve en pleine tourmente, a décidé cette fois-ci de prendre la parole sur ses réseaux sociaux: "Je choisis d'habitude de ne pas répondre à de fausses allégations, mais celles-là sont vraiment incroyables et trop scandaleuses"
Une bataille juridique entre les deux parties est désormais enclenchée, l'affaire reste donc à suivre.
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