Accuser la victime, lui dire qu'elle "a dû le chercher", ou qu'elle n'a pas fait ce qu'il faut... D'autant plus quand c'est une femme et qu'il s'agit d'une agression sexuelle... Non, nous ne sommes pas au Moyen-Âge, mais bien à notre (triste) époque.

Et pire ! Ce sont les propos d'un juge lors d'un procès en 2016, au New Jersey (États-Unis) ! Alors que la femme demandait une ordonnance restrictive contre le père de son enfant, qu'elle accusait de menace et d'agression sexuelle, John Russo, le juge de la Cour Supérieure l'a interrogée sur son attitude lors de ladite agression. 

Il l'assène ainsi de questions, lui demandant si elle a "tenté de blesser physiquement son agresseur", de "s'enfuir" ou de "bloquer certaines parties de son corps" et de "fermer les jambes"... Le simple manque de consentement ne semblant pas suffire aux yeux de ce juge ! Des propos hallucinants envers cette victime de viol.

Si l'histoire ressort aujourd'hui, c'est que John Russo est aujourd'hui menacé de 3 mois de suspension pour ces paroles. Pour le comité d'éthique de la Cour Suprême, il a fait preuve d'une "immaturité émotionnelle indigne de la fonction judiciaire et incompatible avec la bienséance attendue de chaque juriste".  

En espérant que cet exemple serve de leçon, même si le cas n'est pas isolé...

Les Éclaireuses

 

 

 

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