Faites-vous partie des hypomaniaques ?

Noa Gonzo Rombo 26 mars 2019
Mis à jour le 14 février 2022

L'hypomanie est un trouble mental qui touche 2 à 3% de la population. Comment se manifeste la maladie ? Quelles en sont les causes ? On vous explique tout !

Vous allez bien (trop bien) en ce moment ? Méfiez-vous !

L’hypomanie passe souvent pour un état de très grande forme, pourtant l’envers du décor n’est pas si rose…

Entre libido exacerbée et nuits blanches, une personne hypomaniaque aura une tendance à être très exigeante envers elle-même, mais également envers les autres et par conséquent à être très rapidement irritable, voire agressive.
Il faut que ça aille vite, très vite, aussi vite que la personne l’aura souhaité, sinon gare aux réactions explosives !

Si vous enchaînez les cafés, les cigarettes, les apéros et les virées shopping, on vous prévient, les risques d’être plus facilement colérique et impatiente sont décuplés. Et si pour certains l’hypomanie est une marque de génie, elle reste pour d’autres une extension du trouble bipolaire avec son lot de risques.

Aujourd'hui on vous explique tout sur ce trouble encore trop peu connu.

Les Éclaireuses

 

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1 - Comment reconnaître une hypomanie ?

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Même si au premier abord, on se demande pourquoi l’on devrait se plaindre d’être de bonne humeur, lorsque cet état est exacerbé, il peut parfois soulever des questions et alerter sur de potentiels risques de bipolarité.

Durant ces phases, l’hypomanie augmente de manière significative la confiance en soi et la personne qui traverse la crise est quasi invincible. Persuadée de tout savoir et de pouvoir tout faire sans jamais courir de risques, elle ressent des pulsions hypersociables et explose de rire à tout bout de champ.
L’hypomanie également appelée cyclothymie a pour avantage, comme son nom l’indique, de marcher par cycle et d’être un état de courte durée. Il ne faut pour autant pas négliger les risques potentiels.

La phase dépressive que les hypomaniaques peuvent rencontrer est similaire à celle vécue par les dépressifs avec son lot de conséquences : manque d’appétit et de concentration, baisse d’énergie, apathie, besoin de sommeil.

Ce qui va différencier cet état dépressif d’une réelle dépression sont les phases dites « hypomaniaques ». En ce sens, le diagnostic et les traitements ne seront pas les mêmes.

En plus des troubles de l’attention et de la concentration que rencontrent fréquemment les personnes hypomaniaques, elles ne comptent plus le nombre de projets qu’elles démarrent sous le coup de l’excitation, mais qui ne verront, pour la plupart, jamais le jour. En attendant, elles auront comblé leurs désirs immédiats.

Même si cette distraction peut parfois empêcher de réaliser un travail correctement et jusqu’au bout, les personnes atteintes d’hypomanie sont quand même reconnues pour être motivées, créatives et performantes !

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Il est légitime de s’énerver lorsque l’on fait face au comportement agaçant d’autrui. Par exemple, si une vieille dame vous double dans la file d’attente du supermarché, on le reconnaît, c’est plutôt assez énervant, mais toute l’ambiguïté est là. Il ne faudrait pas que cet état d’énervement perdure des heures et que vos réactions à l’instant T ou dans la continuité de l’épisode prennent des proportions exagérées.

Les personnes hypomaniaques sont plus sujettes aux addictions, toutes confondues.

L’hypomanie est souvent synonyme d’abus et d’excès en tout genre. En effet, la demi-mesure disparaît alors du vocabulaire commun pour laisser place à une abondance de cigarettes, d’alcool ou même de drogue. Les troubles alimentaires peuvent eux aussi être de la partie.

Les hypomaniaques ont des tendances à être également excessivement dépensiers, ce qui peut mettre en danger tout un équilibre et une situation.

 

2 - Comment traiter l'hypomanie ?

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L'hypomanie se traite sous différentes typologiques de traitements. Le traitement peut comporter un stabilisateur d'humeur.

3 - Peut-on prévenir l'hypomanie ?

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Pour prévenir l'hypomanie, il faut d'abord avoir une bonne hygiène de vie, éviter les antidépresseurs, éviter les infusions au millepertuis, un antidépresseur naturel et également ne pas arrêter son traitement, car la moitié des rechutes sont dues à l'arrêt du traitement au bout de 6 mois.

 

Tags : psychologie

Noa Gonzo Rombo
Rédactrice Bien-Être

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