3 phrases toxiques à ne surtout pas dire à un enfant pour préserver sa santé mentale

Marie Ordioni 04 juin 2024

Tout ce que nous disons à nos enfants à un impact direct sur eux. Pour le meilleur... Et pour le pire. Voici les 3 phrases à ne jamais leur dire face à une situation de crise.

Jusqu’à un certain âge, nos enfants sont de véritables éponges. Tout ce que nous leur disons ou montrons est immédiatement absorbé, puis répété. Raison pour laquelle c’est ici que toute notre éducation va se jouer. C’est durant cette période de leur vie que l’on doit leur inculquer tout ce qu’il est en notre capacité de leur apprendre.

Mais si nos progénitures retiennent tout ce qu’elles entendent, ils ne sont en revanche pas en capacité de filtrer les informations qu'elles reçoivent. Ne distinguant pas encore ce qui est bon ou mauvais pour elles, elles ne vont pas faire la différence ce qu’il y a à prendre… Et à laisser.

Il est donc de notre devoir de parent de les préserver au maximum. Chacun des mots que nous prononçons doit ainsi être mûrement réfléchi, pesé et choisi avant d’être prononcé. Des petits états d’âme aux plus grosses injures, c’est à nous de filtrer. Et ce, même sous le coup de la colère. Interrogée par CNBC, la psychologue Tovah Klein nous révèle les 3 phrases à ne surtout pas prononcer devant nos enfants. En effet, ces dernières sont toxiques et pourraient avoir un important impact sur eux, leur manière d'évoluer et leur personnalité.

 
 
 
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Le poids des mots

Tout comme en amour, l’arrivée d’un enfant signifie que l’on ne pense plus "un"… Mais "plusieurs".  Tout notre quotidien est alors orchestré par sa présence. Chacune de nos décisions va obligatoirement se faire en fonction de lui. Aménagement, week-ends, vacances… Tout est chamboulé. Et même si on ne doit surtout pas s’oublier, notre monde est maintenant le sien.

On se doit ainsi d'adapter notre mode de vie, mais aussi notre manière de s’exprimer. À présent, ce n’est plus nous, l’enfant : c’est à notre tour de montrer la marche à suivre. En étant de nature à perdre facilement notre sang froid, par exemple, on va irrévocablement devoir faire un travail sur nous. Se préparer à affronter des situations de crises, de nerfs comme de pleurs, durant lesquelles il va falloir se contrôler… Et trouver les mots justes.

On ne le comprendra que trop vite : rien ne sert de crier. Comme l’explique l’experte, le fait de "blâmer l'enfant pour un comportement ou une émotion qu’il éprouve" peut lui causer des troubles. "La honte peut vraiment être cet élément toxique pour un jeune enfant car il l’emporte alors avec lui : ‘Je ne dois pas être très bon.’ 'Je ne devrais pas essayer ça.' Cela le pousse à douter de lui-même. C’est comme une faiblesse.", continue-t-elle. Ce sentiment de culpabilité peut lui faire perdre confiance en lui, le pousser à se renfermer sur lui-même et à ne plus oser s’exprimer. Quoi qu’il arrive, notre enfant doit toujours se sentir en sécurité avec nous, et savoir qu’il peut nous partager n’importe quelle émotion ou sentiment.

3 phrases toxiques à ne pas dire à un enfant

Il est donc primordial de toujours bien choisir nos mots en présence de nos enfants. Si certaines phrases nous paraissent anodines à nos yeux, elles peuvent avoir de lourdes répercussions sur eux, et ont le pouvoir d’influencer leur évolution. Parmi toutes les phrases que l’on peut leur dire face à un enfant énervé ou frustré, la psychologue en a identifié trois toxiques à ne surtout pas prononcer :

- "Alors, tu es encore de mauvaise humeur. Tu es toujours de mauvaise humeur."

- "Pourquoi es-tu toujours en colère quand cela arrive ?"

- "Es-tu encore obligé de recommencer à [comportement négatif] ?"

Toutes trois peuvent lui faire ressentir un certain sentiment de culpabilité, comme s’il était anormal qu’il ressente certaines émotions. Erreur : elles sont ce qu’il y a de plus et sain. Au lieu de de mal les recevoir et leur jeter la pierre, on va plutôt choisir de s’ouvrir. L’inciter à communiquer, à comprendre pourquoi il se met dans ces états-là et essayer de l’aiguiller. C’est nous, le parent, maintenant… À nous de montrer l’exemple.

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Tags : enfance, parents, Éducation

Marie Ordioni
Rédactrice

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