3 choses que les parents devraient toujours dire à leur fille pour quelle ait confiance en elle

Marie Ordioni 03 avril 2024

Dans notre société, les filles ressentent une certaine pression et ce, dès leur plus jeune âge. Pression pouvant parfois impacter leur confiance en elle. Selon une experte, voici les 3 choses que les parents devraient toujours faire avec leur enfant pour éviter cela.

Dans notre société, les femmes ressentent beaucoup plus de pression que les hommes. C’est un fait. Et ça commence dès l’enfance. Une récente enquête menée sur 61 500 parents et enfants âgés de 5 à 12 ans par le géant des jouets LEGO démontre que 3 jeunes filles sur 5 ressentent ce poids.

En effet, dès leur tendre enfance, les fillettes sont confrontées à des préjugés auxquels la plupart des garçons échappent. C’est le sujet sur lequel s’est entretenue la CNBC avec Jennifer Breheny Wallace, experte en parentalité. Selon elle, la première chose que chaque parent devrait faire pour remédier à cela est de toujours encourager son enfant à prendre des risques. "Lorsque les enfants ont peur d’échouer, cela peut entraver leur volonté d’explorer et de sortir des sentiers battus. Cela a un impact sur la compétence clé de la confiance créative – qui peut se poursuivre jusqu’à l’âge adulte.", explique-t-elle.

L’encouragement est la base, la confiance en soi fait le reste. Car trouver le courage de se lancer et assumer ses choix, encore plus pour des fillettes, n’est pas toujours évident. La professionnelle nous donne 3 comportements à adopter pour les rassurer, et les mettre en confiance.

Rappelez-lui que la perfection n’existe pas

C’est la première règle et certainement la plus importante : la perfection n’existe pas. On l’a appris, et compris avec le temps. À nous à présent de l’inculquer à nos enfants, qui peuvent avoir tendance à se comparer, et se rabaisser. "Beaucoup d'enfants ressentent le besoin d'être parfaits à cause de la société, de la culture ou de leurs propres pensées. Mais en changeant simplement notre façon de parler, les adultes peuvent apaiser cette tension.", explique l’experte. Cela peut aussi égalemennt être la faute aux parents eux-mêmes, qui, consciemment ou inconsciemment, incitent justement leur enfant à se dévaloriser aux dépends des autres. Souligner le fait que son camarade de classe a eu une meilleure note que lui ne l’aidera en rien… Au contraire.

Non, la perfection n’existe pas. Et il ne faut surtout pas hésiter de le dire, le répéter et le rappeler à la première occasion à notre progéniture. Lui expliquer que s’il veut accomplir quelque chose, c’est uniquement pour lui et pas pour faire mieux que les autres. Que qu’importe le temps qu’il met ou la manière qu’il emploie pour atteindre ses objectifs... Tant qu’il est fier de lui, et qu'il en tire une leçon. C'est l'essentiel.

Échouer ? C’est génial !

Sur la route du succès, notre fille va évidemment rencontrer des embûches. Et on aura beau la prévenir, elles seront parfois inévitables. Un mal pour un bien, puisque c’est ainsi qu’elle apprendra de ses erreurs.

On se doit de la mettre en garde. "Tu vas tomber, certes. Mais c'est pour mieux te relever." L’erreur est humaine, et elle doit le savoir. Ne pas croire que cela vient d’elle, que c’est elle le problème ou que le projet dans laquelle elle s’est embarquée n’est pas fait pour elle. "Lorsque les enfants ont cet état d'esprit, ils sont plus susceptibles de rebondir après des moments difficiles, d'aimer apprendre de nouvelles choses et d'être prêts à essayer de nouvelles choses, même si c'est délicat.", continue Jennifer Breheny Wallace. L’éveiller quant à l’apprentissage. Ainsi, elle prendra du plaisir à tirer des leçons, et ne baissera pas les bras à la moindre occasion.

Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !

Comme nous l’expliquions plus haut, les fillettes ressentent une certaine pression dès leur plus jeune âge. La faute à la société, et à tous les préjugés auxquels elles les confrontent. Mais parfois aux parents, aussi. Qui, sans forcement s’en apercevoir, peuvent souvent tomber dans la stigmatisation. “Nous tombons tous dans ce piège. Les préjugés linguistiques peuvent renforcer les stéréotypes en associant certaines qualités, comportements ou choix de carrière à un sexe particulier.”, détaille l’experte. Une phrase prononcée sans réfléchir peut suffire à conditionner notre enfant à un état d’esprit, une manière de penser, une idée.

Lorsqu’on a un enfant, ne pas réfléchir avant de s'exprimer n'est donc plus une option. Même sous le coup des émotions. Notre parole compte plus que n’importe quelle autre pour lui. Raison pour laquelle elle doit être irréprochable, et le mener vers des pensées saines.

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Tags : enfance, parents

Marie Ordioni
Rédactrice

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