Complètement fou, presque inhumain, voire carrément impossible, voilà ce qu'on peut dire du pari que s'est lancé Stéphanie Gicquel, adepte des sports extrêmes : 7 marathons en 7 jours, sur 7 continents différents. Cette avocate ne sera pas la seule car une cinquantaine d'autres mordus de courses extrêmes vont participer à ce défi qui démarre jeudi 31 janvier en Antarctique. Place ensuite à l'Afrique du Sud, l'Australie, Dubaï, l'Espagne, le Chili et les États-Unis.
Elle a expliqué que "La distance de 295 kilomètres en sept jours, ce n'est pas ça qui me fait peur. Je fais déjà beaucoup de kilomètres toutes les semaines, sur les compétitions d'ultra-trail, je pars souvent sur 200 kilomètres". Non, la difficulté vient plutôt de ce nouveau format : supporter les heures de vol, le décalage horaire, sans parler de l'amplitude thermique, est un sacré défi. Car, en effet, il s'agirait de passer de -30 degrés au pôle Nord à plus de 30 degrés en Afrique du Sud, en un rien de temps. Stéphanie Gicquel s'est donc entraînée en chambre thermique. Elle a couru des heures sur un tapis dans une pièce "à plus de 37 degrés. L'objectif, c'est de s'acclimater au chaud, d'habituer mon corps à courir à cette température."
Durant sa préparation, elle a été suivie par des chercheurs de l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) à Paris, pour savoir si son corps était capable de supporter 42,195 kilomètres par jour, et pendant une semaine.
Ce défi pose ainsi la question aux chercheurs de jusqu'où le corps humain peut aller, mais l'entourage de Stéphanie Gicquel, en revanche, est formel : elle a un mental hors norme qui lui permet de franchir tous les obstacles. On ne peut que lui souhaiter bonne chance !
Enjoy,
Les Éclaireuses
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