Girl boss spotted ! 

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...

Voilà les mini déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Boss Lady qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression de standards n’étouffera notre confiance en nous : pinky swear ! 

Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui : qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ? 

Ladies and ladies, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à Girl Boss s’est fortement activé du côté de l'Afrique de l'Ouest, zoom sur l’incroyable Michaela DePrince. Atteinte de vitiligo depuis son enfance, la jeune fille a fait de son handicap son atout, sa force pour devenir l'une des meilleures danseuses étoiles de ballet.

Michaela DePrince : L’histoire d'une petite fille, Mabinty, appelée « l'enfant du diable » dans son orphelinat...

Tout commence à la Sierra Leone, en 1995. La petite Mabinty, aujourd'hui, Michaela DePrince, fut placée dans un orphelinat dans son pays d'origine par son oncle, après avoir perdu ses parents à cause de la guerre civile et de la famine.

Cette époque de sa vie n'a pas été la meilleure. Elle se souvient que les enfants dans l'orphelinat étaient nommés de 1 à 27. 1 représentait l'enfant favori et 27, le moins aimé. Michaela DePrince portait le numéro 27, à cause de son vitiligo. Une dermatose (pathologie affectant la peau) caractérisée par l'apparition de taches blanches sur la peau, le plus souvent par poussées.

La petite fille était nommée "l’enfant du diable" dans l’établissement. Malgré les moqueries, les jugements et les regards déplacés, elle trouva du réconfort auprès de son amie la plus proche, elle aussi appelée Mabinty, qui portait le numéro 26.

Ensemble, elles adoraient jouer, chanter et se raconter des histoires tout en imaginant à quoi pourrait bien ressembler leur vie si elles étaient adoptées. Puis un jour, ce rêve devint réalité. 

Devenir danseuse : un rêve de petite fille pour Michaela DePrince !

À 3 ans, elle a vu une photo d'une ballerine dans un magazine et a souhaité pouvoir être cette danseuse en couverture de magazine. En voyant cette image, elle a su que c'était ce qu'elle voulait faire. "J'avais tellement besoin d'être cette ballerine", se souvient-elle.

Un an plus tard, elle a été adoptée par une famille américaine. Elaine DePrince, originaire du New Jersey, avait toujours rêvé d’adopter un enfant d’Afrique.

Une fois installée dans sa nouvelle vie, ses parents adoptifs l'ont inscrite à des cours de danse et l'ont poussée à réaliser son rêve de devenir ballerine. "J'ai toujours aimé danser", dit-elle au média SELF, "et savoir que je peux parler sans utiliser mes mots est incroyable." Elle a trouvé sa voie et sa place dans le ballet et maintenant, à 22 ans, elle est danseuse étoile pour le Dutch Nationale Ballet. En tant que seule danseuse d'origine africaine de la compagnie, Michaela DePrince a rapidement gravi les échelons pour devenir soliste.

Comment la ballerine Michaela DePrince a appris à aimer son vitiligo...

Déjà minoritaire dans une industrie à prédominance blanche, Michaela DePrince a dû surmonter l'obstacle supplémentaire posé par son état de peau.

"J'ai toujours voulu être un modèle et mon objectif principal est simplement d'inspirer les jeunes femmes et de leur faire savoir qu'il est normal d'aimer leurs défauts. C'est bien d'être différent. C'est normal d'être unique et de l'embrasser et de s'aimer soi-même." confie-t-elle au média Elle.

La jeune femme admet que même si elle a eu un énorme succès, elle doit encore faire face à sa juste part de détracteurs. Mais elle ne les laisse pas l'abattre. "Je reçois même encore des courriers haineux", admet-elle. "Mais ça ne me dérange pas parce que je fais ce que j'aime, et c'est triste que ces gens pensent que juste à cause de ma couleur de peau, je ne devrais pas faire quelque chose d'aussi beau."

L'histoire de la vie de Michaela prouve que peu importe à quoi vous ressemblez, d'où vous venez ou ce que les gens ont à dire sur vous. Si vous restez ferme et dévoué aux choses que vous aimez, personne ne pourra étouffer votre éclat.

 

Tags : danse, peau, imperfections de la peau