Girl boss spotted !

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...

Voilà les mini déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Girl Boss qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !

Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?

Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à Girl Boss s’est fortement activé en France pour vous présenter Angélina, victime de grossophobie, qui n'a plus peur de s'afficher sur les réseaux sociaux !

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. De quoi est victime Angélina ? 

 
 
 
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Être attaquée sur son physique ou sur son poids ? Angélina connaît bien ça ! Depuis qu'elle est jeune, elle est victime de grossophobie. Comme elle le dit : "La grossophobie, c'est un comportement hostile envers des personnes en surpoids ou en situation d'obésité. Et donc, ça débouche sur des comportements discriminants et stigmatisants."

Depuis l'âge de 6 ou 8 ans, elle entend des remarques, des réflexions, elle voit des regards insistants sur ses courbes : il y a eu beaucoup d'insultes à l'école : "Grosse vache.", "Ton deuxième prénom, c'est 110 kg.", "Tu as un beau visage, c'est dommage.", "Tu as vu ton corps."

2. Une souffrance physique et psychologique pour la jeune fille ! 

 
 
 
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Angélina partage également les souffrances liées à cette "grossophobie" : de mes 6 ans à mes 16 ans, j'ai fait des régimes à répétition, beaucoup de sport, des pesées toutes les semaines, des rendez-vous interminables avec les médecins. Donc c'était quelque chose de très pesant et de très lourd pour une enfant, finalement. J'avais beau mettre tout en place pour perdre du poids, il n'y avait rien qui bougeait. Ou alors je perdais beaucoup de poids puis j'en reprenais le double et c'était un enfer sur terre. 10 ans de ma vie où je me suis infligé beaucoup de souffrances physiques et psychologiques, surtout."

Elle raconte aussi que dans la société dans laquelle nous vivons, il y a des normes de beauté, des règles et des diktats. Il faut soit s'y conformer soit être rejetée. "Donc, ça a été très dur en fait de voir à quel point le monde était normé, de voir que je décevais ma famille, de voir que je n'avais pas d'amour-propre, en fait, que je n'arrivais pas à m'accepter et que j'allais être en guerre avec mon corps toute ma vie."

3. Le déclic : l'envie d'une nouvelle vie grâce à Instagram ! 

 
 
 
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C'est lorsqu'elle passe au lycée qu'Angélina se rend compte que cette souffrance, ce malaise, c'en est trop pour elle. "Je commence une nouvelle vie, dans un nouveau lycée, avec des gens que je ne connais pas. Du coup, c'est le moment." 

Un nouveau départ a également commencé lorsqu'elle a découvert l'univers des réseaux sociaux et particulièrement d'Instagram. "J'ai découvert Instagram avec toutes les blogueuses "curvy." Et c'est vrai que maintenant, je trouve que c'est essentiel. J'aurais aimé que l'ado que j'étais ou l'enfant que j'étais ait quelqu'un qui lui dise : "Mais ça va aller. Un jour, tu vas briller et un jour, tu verras, la diversité sera là, elle sera représentée et c'est quelque chose de magnifique."

 

 

Tags : Grossophobie