"Chéri(e), qu'est-ce qu'on va regarder ce soir ?"

Chaque fois, c'est la même histoire. Alors que l'on arrive à tomber d'accord sur le restaurant où l'on va dîner, et après avoir passé une douce soirée, vient le moment de choisir un film ou une série à regarder. Et on a beau décortiquer les derniers ajouts et programmes les plus regardés, on ne parvient pas à se décider... Faire un choix est si compliqué !

Alors, pour éviter cela et économiser de précieuses minutes passées à hésiter, on a décidé de vous venir en aide en vous dévoilant la nouvelle Création originale qu'il ne faut surtout pas manquer en septembre : 66-5, avec Alice Isaaz, seulement sur CANAL+.

Trois numéros suffisent à nous mettre dans le bain. Son nom, "66-5", fait référence à l'article 66-5 de la loi n° 71-1130, qui dispose que le secret professionnel de l'avocat couvre les consultations, correspondances et autres échanges entretenus avec son client. Une référence à l'élément central de son histoire : la relation de l'héroïne, l'avocate Roxane Bauer, incarnée par Alice Isaaz, avec ses nouveaux clients à Bobigny.

Le premier épisode vous fera plonger dans l'histoire tête la première. Le parcours d’une jeune avocate exerçant dans un grand cabinet parisien, dont la vie est bouleversée le jour où son mari est accusé de viol. Confrontée à son passé à Bobigny, sa carrière va alors prendre la voie du pénal au sein de son tribunal. Un parcours largement inspiré de la vie de Clarisse Serre, une grande avocate pénaliste française, dont le précieux récit a aidé Anne Landois, la réalisatrice, à écrire la série.

On ne va pas vous spoiler mais vous donner 5 bonnes raisons de regarder 66-5 dès le 18 septembre – deux nouveaux épisodes tous les lundis, avec un premier épisode offert sur MyCanal pendant un mois – sur CANAL+ !

1 - Pour l'histoire inspirante de Roxane Bauer

Dès les premières secondes de la série, on ne peut s’empêcher de s’attacher au personnage principal, Roxane Bauer, parfaitement incarné par Alice Isaaz. Comme 56,8 % des avocats français, elle est une femme. Et comme 42,6 % des avocats français, elle exerce ses fonctions à Paris*. Son destin lui échappe et la met sur la voie du pénal en banlieue. À travers son jeu d’actrice, elle nous emmène avec elle, et nous fait vivre son destin. Au fil des huit épisodes de la série, on la voit évoluer, se battre, faire des choix... Pour finalement devenir une grande avocate pénaliste, non pas à Paris, mais à Bobigny.

Clarisse Serre a inspiré l'histoire de cette héroïne. On la surnomme "la lionne du barreau" – également titre de son livre autobiographique, dont la présentation "Je suis une femme, je fais du pénal, j'exerce dans le 9-3, et alors ?" en dit long sur son histoire. Très rapidement, et alors que tous ses confrères essaient de se frayer une place dans de prestigieux cabinets, elle jette son dévolu sur Bobigny. Elle se fait alors un nom en défendant des délinquants et des figures du grand banditisme. "On ne la voit pas venir. Elle n'est pas impressionnante au sens de certaines avocates froides, dans le dos desquelles on ne se verrait pas taper. C'est la maîtrise du dossier qui impressionne", analyse l'avocate Laure Heinich**. Sans surprise et pour toutes ses raisons, elle a sa place dans le classement des trente avocats les plus puissants de France, établi par le magazine GQ en 2018.

Ce rôle de consultante pour la rédaction d’un scénario, ce n’est pas la première fois qu’elle l’incarne, puisqu’elle l’a déjà fait pour trois saisons d’Engrenages, une Création originale CANAL+ détaillant la vie du palais de justice de Paris au travers de divers personnages clés. Un programme dont Anne Landois a d’ailleurs repris le flambeau dès la troisième saison. "Elle fait tout à fond, sans jamais d'approximation", déclare-t-elle, lorsqu'on l'interroge au sujet de l'investigation de Clarisse Serre dans ce projet.***. Cette implication porte évidemment ses fruits : dans 66-5, le personnage de Roxane Bauer est pensé et joué à la perfection.

2 - Pour vivre une immersion dans un milieu complexe

Ce qui rajoute un plus à cette histoire, c’est la manière dont elle est racontée. Elle est "character driven", portée par Roxane Bauer. En d’autres termes, "ça exige de revenir à chaque fois à la source de l'histoire, d'à chaque scène se dire : voilà qui sont mes personnages, d'où ils viennent, où ils vont ; voilà les émotions qu'ils ressentent à côtoyer cet (ces) autre(s) personnage(s), voilà comment ces émotions se manifestent".  

Quand la série commence, elle travaille dans un cabinet parisien, et n’a encore jamais plaidé. À la fin – ATTENTION, ceci n’est pas un spoil –, elle est une grande avocate pénaliste à Bobigny. Entre ces deux mondes que beaucoup de choses opposent, elle se construit sous nos yeux. Une évolution rythmée par des flashbacks nous faisant comprendre son histoire : elle vient d’une banlieue et a vécu de nombreux traumatismes.

Ainsi, dans le premier épisode, il n’y a pas une seule scène dans laquelle on ne la voit pas. Un choix mûrement réfléchi puisque, grâce à lui, on s’attache très vite au personnage. À ses côtés, on commence par ressentir un profond sentiment d’injustice. On se met alors à la suivre, à la regarder évoluer et prendre de la puissance. On ressent de nombreuses émotions : de l’indignation, une certaine tension dramatique montant crescendo, puis un incroyable soulagement parsemé de fierté.  

Sans problème, elle nous emmène en immersion dans son monde. On s’aventure dans un monde très complexe, plus que jamais raconté sans aucune complexité. A contrario de la célèbre série Suits, que l’on peut citer parmi ses références, 66-5 ne laisse pas de place à la romance. Si Mike Ross nous fait autant rêver par son intelligence que par ses péripéties amoureuses, Roxane Bauer nous fait bien garder les pieds sur terre avec une vérité beaucoup moins évidente à regarder, affrontée avec une forte détermination.

3 - Parce qu’elle casse les codes de la banlieue…

Avec cette série, la réalisatrice Anne Landois a pour ambition de ne pas faire dans les conventions. En s’attaquant au sujet surmédiatisé et orné de clichés qu’est la vie de cité, elle relève le défi de casser les codes. Elle veut nous parler d’une banlieue à la fois beaucoup moins fictive, et plus chaleureuse. Roxane Bauer a grandi dans ce monde et nous le présente sous un œil beaucoup plus tendre en mettant surtout en avant une communauté unie.

Rien d’étonnant lorsqu’on sait que, pour écrire son scénario, la réalisatrice n’a pas consulté que Clarisse Serre. En effet, elle a notamment beaucoup échangé avec des personnes aux trajectoires semblables à celles de ses personnages : dealers, détenus… Dans la même ambition, elle a également consulté les auteurs de l’école Kourtrajmé – Kim Chapiron, Toumani Sangaré et Romain Gavras – qui ont, eux aussi, apporté leurs témoignages à ses recherches. Étant à l’initiative d’une structure dont la vocation est d’offrir un enseignement supérieur artistique à ceux qui n’y ont pas eu accès, ces derniers ont ainsi l’habitude de travailler main dans la main avec des jeunes de cité. Enfin, on peut également citer la participation de Rachid Santaki, journaliste, romancier et scénariste. Il est aussi et surtout le créateur des dictées géantes, exercices mis en place pour permettre l’accès à l’écriture et à la lecture pour tout le monde.

4 - … Et représente la jeunesse dans la justice

De la banlieue, 66-5 fait directement le lien avec la justice – plus précisément, pénale. Ici, elles sont entièrement indissociables. Il s’agit du reflet même de l’histoire de notre personnage principal : la jeune avocate se fait rattraper par son passé, et se retrouve à défendre ceux avec qui elle a grandi. Les deux milieux sont totalement dépeints, dans leur complexité et leurs contradictions. 

En voyant cette jeunesse prometteuse et engagée dans la justice, on ne peut s’empêcher de penser à Eloquentia – mis en lumière dans le documentaire À voix haute : La Force de la parole –, un concours d’éloquence organisé chaque année par l’université de Saint-Denis, durant lequel des étudiants de tous cursus s’affrontent pour tenter d’être élu meilleur orateur. Pour s’y préparer, des professionnels – avocats, mais pas que – leur enseignent l’art de la prise de parole en public. Main dans la main, et comme dans la série, les deux mondes se tirent vers le haut.

5 - Pour ses acteurs et ses décors, brillamment choisis

Pour ce projet, Anne Landois a décidé de se tourner vers de jeunes talents. À commencer par sa tête d’affiche, Alice Isaaz, elle-même issue de cette nouvelle génération prometteuse de comédiens. Nailia Harzoune, Éric Pucheu, Raphaël Acloque et bien d’autres complètent le casting. Un casting frais et dynamique, qui nous raconte brillamment l’histoire. Parmi les acteurs, on compte également deux danseurs : Kevin Bago et Melvin Boomer. Deux prodiges de l’art de rue – hip-hop, breakdance, contemporain – dont les talents donnent un attrait toujours plus réel à la série.

Avec eux, on est plongés dans une banlieue chaleureuse : la cité de l’Abreuvoir. On est très loin des lieux et caractéristiques qui lui sont associés habituellement. En effet, outre les personnages tous plus attachants les uns que les autres, les décors nous mettent, eux aussi, dans l’ambiance. On peut, par exemple, citer le canal de l’Ourcq, lieu truffé de street-art. Un endroit qui a vu défiler des centaines et des centaines de grapheurs, chacun ayant une histoire différente à raconter.

Une histoire captivante, qu'on vous invite à découvrir dès maintenant – deux épisodes tous les lundis – seulement sur CANAL+ et disponible via myCANAL.

 

* : Statistiques sur la profession d'avocat publiées par le ministère de la Justice. 

** et *** : Madame Figaro

 

 

Tags : série, société