Alors que 2020 s’annonçait comme une année historique en matière de réduction de plastique à usage unique, il fait son grand retour pendant l’épidémie de coronavirus et est aujourd’hui très convoité au sein des hôpitaux et dans l'industrie alimentaire.

En effet, même s’il a souvent été pointé du doigt par les partisans du zéro déchet, les industriels utilisent l’épidémie pour vanter ses qualités hygiéniques et ainsi contester les lois visant à réduire son usage en Europe et aux États-Unis. Les gants, seringues, cathéters et stylos à insuline contribueraient à diminuer drastiquement les risques d'infection, en permettant de ne pas avoir à effectuer la stérilisation parfois compliquée des instruments utilisés.

Une aubaine et un argument de poids pour les lobbys qui souhaitent démontrer l’importance du plastique.

« Le plastique a été le matériau de choix de la médecine pendant des décennies, nous vivons en meilleure santé, plus longtemps et mieux grâce à lui. Nos produits sont en première ligne pour combattre la propagation du virus. », a déclaré Tony Radoszewski, le président de la « Plastics Industry Association ».

Une explosion de quantité de déchets d’autant plus inquiétante surtout lorsque l’on sait que le tri sélectif ne fonctionne pas comme d’ordinaire puisqu’une bonne partie des centres de tri français ont fermé leurs portes, tout comme la majorité des déchetteries.

Les Éclaireuses 

Un sans-abri emporte un sac de nourriture, dans un centre social, le 17 mars à Dortmund (Allemagne). INA FASSBENDER / AFP

 

 

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