Le premier lundi de mai est encore loin mais une chose est sûre, les stars invitées ont déjà commencé à réfléchir à leur tenue du jour J.
Chaque année la montée des marches du Metropolitan Museum of Art livre un véritable spectacle de tenues grandioses, respectant un thème bien précis et gare à celles et ceux qui ne respecteraient pas les règles soigneusement ordonnées par la papesse de la mode, Anna Wintour.
Cette année la thématique ne fera, ni plus ni moins, honneur aux archives mode. Mais attention pas n'importe lesquelles. Les célébrités qui s'avanceront les unes après les autres sur le tapis rouge du MET Gala, sous les yeux des quatre président de renom de la cérémonie et des flash des caméras, devront avoir respecté le thème : "Sleeping Beauties : Reawakening Fashion", autrement dit "Les Belles au bois dormant : Réveiller la mode".
Si à priori, on s'attend à voir des robes de princesses et autres ensembles qui évoqueraient vaguement les grands classiques Disney, Anna Wintour à pourtant une toute autre idée en tête pour ses invités. Et ce ne sera pas si simple de savoir qui sera dans le thème ou non…
L’heure est venue, pour les invités, de plancher.
Une interprétation subtile
La date est fixée ! Le 6 mai prochain, celles et ceux qui ont eu la chance de recevoir l'invitation la plus convoité des évènements mode savent désormais à quoi s'en tenir, ou presque. Sur l’invitation, le code vestimentaire a été précisé : "The Garden of Time", comprenez "Le Jardin du Temps".
Tout un programme… Si l’on en croit Vogue, l'intitulé serait tiré d’une nouvelle éponyme écrite par J. G. Ballard. De quoi laisser les stars se procurer le fameux livre, le dévorer et s'inspirer de l'univers de l'auteur. Ce n'est pas la première fois qu'Anna Wintour s'inspire de la littérature pour ses soirées du Met Gala. Pour rappel le thème de l'édition de 2019, "Camp", faisait référence à un sujet rédigé par Susan Sontag. De quoi voir qui sont les élèves les plus assidus.
Met Gala 2019 - ZendayaDes motifs floraux et mélancoliques
La journaliste Lilah Ramzi donne toutefois quelques pistes plus claires pour celles et ceux qui ne seraient pas d’humeur à faire de l’étude de texte. "En résumé, le dress code, tout comme l'exposition, traite de la beauté éphémère. L'interprétation la plus évidente serait d'adopter la partie "jardin" du titre, avec des motifs de fleurs empreintes de mélancolie." Une aubaine puisque les fleurs et plus généralement la nature sont une source d’inspiration sans fin pour les créateurs. Il y a donc fort à faire de ce côté-là.
Le prochain évènement n'aura donc rien à voir avec les frères Grimm ou Disney, mais plutôt, la fragilité de mode et de ses pièces d'archives, qu'on ne pourra plus jamais les porter - et qui sont donc des belles endormies dans vitrines du Costume Institute.
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