Le coup d’envoi est lancé : les Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme, qui s’étalent du 7 au 13 septembre 2020, viennent de commencer !

On parle d’illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul et des compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.

À travers cette lutte contre l’illettrisme, il s’agit donc pour ces personnes de réapprendre et de renouer avec la culture de l’écrit grâce à des formations de base.

Rappelons que 860 millions d’hommes et de femmes sont, dans le monde, confrontés à l’incapacité de lire et d’écrire et se retrouvent privés des plus simples compétences. Il est à noter que les pays industrialisés, où la scolarité est obligatoire, ne sont pas épargnés.

Pour qualifier cette situation, qui touche tous les âges de la vie, et la distinguer de celle de personnes qui ne sont jamais allées à l’école, la France a donc choisi le terme d’illettrisme.

Un mot dur, qui suscite la réaction, l’indignation, mais qui est encore aujourd’hui nécessaire pour que ceux qui y sont confrontés ne soient pas oubliés. En effet, ils cherchent souvent à cacher cette situation trop souvent synonyme d’échec. Pourtant, faire face aux situations de la vie quotidienne sans pouvoir avoir recours à l’écrit exige beaucoup de courage et de volonté, et nécessite la mise en place d’habiles stratégies de contournement.

C’est le cas d’Aline Le Guluche, une femme illettrée au parcours exceptionnel qui livre un témoignage poignant intitulé « J’ai appris à lire à 50 ans ».

Après des années passées à vivre cachée derrière son illettrisme, Aline Le Guluche a remporté son combat à l’âge de 50 ans, apprenant à lire, mais aussi à écrire sa propre histoire dans un ouvrage émouvant et criant de sincérité, qui paraît aux Éditions Prisma.

Entre une enfance privée d’apprentissage, l’impasse scolaire, les embuches professionnelles et la honte, Aline Le Guluche retrace les épreuves surmontées pour vaincre son incapacité à exister faute de langage écrit et raconte le parcours pédagogique grâce auquel elle a acquis sa liberté d’expression.

Un combat également mené avec Lancôme et son propre programme de lutte contre l'illettrisme. Depuis sa création, Lancôme a la volonté d'incarner une image de la femme volontaire, émancipée et accomplie, et se donne pour mission d’accompagner les femmes dans leur épanouissement personnel.

En 2018, Lancôme International choisit ainsi de s’engager auprès de celles dont l’indépendance et l’expression sont entravées en créant son programme de lutte contre l’illettrisme des femmes à travers le monde : Write Her Future.

À l’échelle internationale, Write Her Future se développe en partenariat avec l’ONG CARE, dans plusieurs pays en développement (Maroc, Guatemala, Thaïlande, etc.) et le programme a déjà bénéficié à plus de 16 000 femmes.

En France, pour s’investir concrètement dans ce combat, la marque s’est associée à l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI), le réseau de référence sur l’illettrisme. De nombreuses jeunes femmes ont ainsi pu suivre le programme de formation, axé principalement sur le numérique.

Ce programme individuel, d’une durée de 20h environ, vise à redonner aux bénéficiaires un accès à leurs droits, à l’emploi et à la mobilité, et à les soulager dans leurs démarches quotidiennes comme dans leur rôle de parent.

Concrètement, elles apprennent à utiliser une adresse e-mail, mener une recherche en ligne, télécharger et conserver des documents numériques, ou encore protéger efficacement leurs données personnelles.

Ce programme a été déployé dans 7 régions françaises prioritaires et a déjà bénéficié à plus de 700 femmes. D’ici à 2025, la projection est de 1 500 à 2 000 bénéficiaires.

Les Éclaireuses

 

 

 

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