Fatigue, stress et dépression au travail… Il est bien possible que, dans votre entourage, vous connaissiez quelqu’un qui a déjà fait un burn-out. Alors que le terme est déjà rentré dans le langage courant, cet « épuisement professionnel » est officiellement reconnu. Il fait maintenant partie de la classification internationale de l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, dans la catégorie « problèmes associés ». Du 20 au 28 mai, a lieu l’assemblée mondiale de l’organisation où les États membres se réunissent à Genève.

Utilisés à tort et à travers, les professionnels de la santé membres de l’organisation se sont mis d’accord sur sa définition. Le burn-out est un syndrome qui provient d’un stress chronique dû au travail. Il a trois spécificités : la personne vit avec une forte sensation d’épuisement, elle est moins efficace dans son travail et elle ressent du mépris et des sentiments négatifs envers son travail. Le fait que cette maladie professionnelle soit rentrée dans la classification de l’OMS est très important, car cela permet aux professionnels de la santé de fournir aux patients un langage commun à propos de cette maladie.

L’OMS est composée de 194 pays qui collaborent afin d’avancer vers les mêmes objectifs nationaux et internationaux de santé publique. Ainsi les professionnels de la santé s’échangent des informations sanitaires. Le burn-out qui avant n’était pas reconnu était souvent diagnostiqué tard. Maintenant, cette maladie sera de mieux en mieux comprise et les personnes en souffrant seront mieux suivies.

Les Éclaireuses