Girl boss spotted !

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...

Voilà les mini déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Girl Boss qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !

Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?

Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à Girl Boss s’est fortement activé en France, pour vous présenter Samira Valizadeh qui souffre de myopathie depuis sa naissance. La jeune femme nous raconte son parcours vers l'acceptation et l'amour de soi. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

1. Samira Valizadeh est atteinte de myopathie depuis sa naissance !

 
 
 
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Samira est atteinte d'une myopathie congénitale depuis sa naissance. Diagnostiquée à l'âge de 7 ans, la jeune femme ne sait toujours pas d'où vient cette maladie.

La myopathie regroupe un ensemble de maladies qui touchent les muscles. Une myopathie peut avoir une origine génétique, affectant la production de protéines impliquées dans la formation des muscles.

Depuis l'âge de 24 ans, elle explique vivre en fauteuil roulant.

 

2. Une dégradation physique et mentale !

 
 
 
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Au fur et à mesure que sa myopathie prenait une place omniprésente dans sa vie, Samira a vécu une dégradation physique et mentale très importante. "Pendant presque un an, j'étais totalement dans le déni et j'avais une vie un peu décalée. Donc je dormais la journée et je restais éveillée le soir. Je ne sortais plus du tout de chez moi." 

Observée et jugée pour sa condition physique, Samira revient sur son quotidien douloureux. "Les regards mal placés, je peux dire c'est pendant les 10 dernières années et c'est plus à l'extérieur et de la part des adultes." Elle raconte aussi que les enfants parfois l'observent, mais elle comprend leurs regards curieux. 

Mais ce qui la déstabilise le plus, ce sont les propos des adultes : "Chut, ne la regarde pas ! J'ai même entendu une mère dire à son enfant : "Regarde, si tu ne manges pas, tu vas finir comme elle"."

Au quotidien, les réflexions sont dures à entendre : "Dans votre situation, il ne faut pas sortir seule."

 

3. L'envie de vivre une vie d'adulte comme elle le désire !

 
 
 
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Comme Samira le dit : "Je suis une adulte. Donc j'aimerais vivre ma vie d'adulte !". Bien entourée par sa famille et ses amies, Samira peut compter sur eux et ignorer les remarques. 

Si ses sorties étaient seulement pour ses rendez-vous médicaux, aujourd'hui, elle sait qu'elle n'avait pas besoin de se cacher, de rester chez elle. "Donc j'ai pris conscience qu'il faut que j'accepte ma situation."

Samira explique comment elle a réussi à accepter et aimer son corps et comment elle souhaite faire changer les regards des autres sur les fauteuils roulants.

 

Tags : aimer son corps, Corps, BodyGlory