"Ma fille est allongée, prisonnière de son propre corps", se désole Stéphane St-Pierre. 

Depuis le 8 mai, Lydia St-Pierre, âgée de 19 ans, est hospitalisée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec, à la suite d’une thrombose. La jeune femme se retrouve dans l’incapacité de bouger et de parler. En cause, la combinaison d’une maladie héréditaire qui n’avait jamais été diagnostiquée et la prise de la pilule selon les médecins.

C'est vers la fin du mois d’avril que la jeune femme a commencé à se sentir très malade

« Elle se plaignait de maux de tête », raconte son père. « Elle a passé plein de tests à Thetford Mines pour finalement se faire dire qu’elle avait une mononucléose virale. » Seulement, quelques jours après, le 7 mai, la santé de Lydia se détériore. Elle devient faible, commence à vomir et entend mal. Elle est envoyée directement aux urgences. Quelques heures plus tard, la jeune femme est transférée à Québec et le médecin la place alors dans un coma artificiel. 

« Elle avait des caillots de sang partout dans la tête jusque dans son cou », s’attriste son père. 

Le 11 mai, les médecins annoncent aux parents que Lydia doit se faire opérer d’urgence. Ils confirment à la famille que la jeune femme souffre d’un déficit en protéine C, une molécule qui empêche la formation de caillots dans le sang. Une rare condition héréditaire qui augmente de manière très significative le risque de thrombose. Malheureusement, lorsque ce déficit en protéine est conjugué avec l’œstrogène contenu dans la pilule contraceptive, qui favorise lui aussi la coagulation sanguine, le risque est multiplié. 

Actuellement, la jeune femme est sortie du coma mais est toujours hospitalisée, ne pouvant ni bouger ni parler. 

Le père de Lydia déplore que la pilule, contraception populaire et efficace mais avec des complications connues, soit donnée « comme des bonbons » sans aucun test au préalable. 

Les Éclaireuses

 

 

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