Chaque année, des milliers de femmes meurent sous les coups de leur conjoint et avec la pandémie de Covid-19, ces chiffres n’ont fait qu’augmenter.

En effet, le confinement a rendu difficile pour une personne en détresse dans son foyer, enfermée avec son bourreau et n’ayant aucune échappatoire possible, de partager ce qu’elle vit et encore plus de demander de l’aide. Des situations qui auraient pu être évitées se sont donc conclues de façon tragique…

Pour leur venir aide, la Fondation canadienne des femmes a imaginé et mis au point un nouveau signe de la main afin que les femmes victimes de violences conjugales puissent appeler à l’aider en toute discrétion.

Plus discret et moins délicat que de parler à haute voix, ce signe permet d’alerter n’importe qui, n’importe où : dans la rue, à la pharmacie ou encore en visioconférence. L’autre avantage est qu’il ne laisse aucune trace et ne peut donc être trouvé par l’agresseur qui fouillerait dans un portable ou sur un ordinateur.

L’objectif étant désormais de faire passer le message afin que le plus grand nombre de personnes soient capables de le déchiffrer, ce à quoi s’attèlent les organismes de protection des victimes du monde entier.

Dernièrement, une femme a d’ailleurs pu profiter d’un appel vidéo avec l’une de ses amies pour lui demander discrètement de l’aide alors qu’elle prétendait avoir besoin d’une recette de cuisine et que le conjoint violent était présent derrière elle tout le long. Preuve de l’efficacité du signe : il ne s’est rendu compte de rien et la jeune femme a pu être prise en charge.

Les Éclaireuses

 

 

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