Cinq, c'était le nombre d'ours brun qu'il restait dans les Pyrénées en 1995. Aujourd'hui, il y en a plus de quarante, grâce au travail des associations de défense des ours et des agents de protection de l'environnement. C'est une bonne nouvelle pour cette espèce en voie de disparition.

La majorité des ours transférés dans les Pyrénées proviennent de Slovénie et ont été réintroduits dans les montagnes durant les 20 dernières années. Des agents de l'office national de la chasse et de la faune assurent leur bien-être et leur survie. Ces agents sillonnent les forêts à la recherche d'indices tels que des poils accrochés sur un arbre pour retrouver des traces du passage des ours. Ces indices permettent d'avoir une idée générale du nombre d'individus présents dans une zone géographique. 

L'un d'entre eux s'appelait Sarousse. Cette femelle est décédée suite à un coup de fusil tiré par un chasseur, en train de faire une battue au sanglier. Âgée de 21 ans, elle avait été lâchée dans les Pyrénées françaises en 2006 et avait parcouru, depuis, beaucoup de chemin. Elle vivait dans les Pyrénées espagnoles de Bardají, à Aragon depuis 3 ans.

Le chasseur raconte qu'il a tiré par légitime défense. Alors qu'il était en train d'effectuer sa battue, l'animal s'est approché de lui. Les cris et les gestes ne l'ont pas fait fuir. L'animal se rapprochait de plus en plus du chasseur, c'est alors qu'il a décidé de tirer sur l'ours Sarousse. Le gouvernement aragonais va procéder à une autopsie pour désigner la cause de la mort de l'animal et opter pour une possible condamnation du chasseur.

C'est une triste nouvelle pour les gardiens de ces animaux. En effet, c'est le troisième ours tué accidentellement cette année. Les associations exigent alors un remplacement de ces trois ursidés dans la nature.

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

Source Photo : Fabien Cottereau /Sud Ouest Source Photo : Fabien Cottereau /Sud Ouest