Les choses avancent et c'est tant mieux. Au printemps, un large panel de lycées publics sera muni de distributeurs de protections périodiques gratuites. Alors que la question de la gratuité des protections hygiénique est à l'étude au gouvernement, cette nouvelle prouve que les choses vont dans le bon sens.
Un moyen de lutter contre la précarité menstruelle
Ce dispositif permettra de donner accès aux jeunes filles à des protections périodiques gratuites, leur permettant ainsi de ne pas avoir recourt au système D. Les protections périodiques ont un coût, on le sait. Près de 1,7 million de femmes souffrent de cette précarité chaque année en France (selon le ministère des Solidarités et de la Santé), parmi elles, se trouvent sûrement des jeunes filles. Cette solution devrait permettre à de nombreuses jeunes femmes de ne plus être habitées par l'angoisse de la tache et par le stress occasionné par l'absence de protection.
Des lycées tests qui ont prouvé la nécessité de l'initiative
Testée depuis quelque temps dans quelques lycées de France, certains admettaient, au début, ne pas trop comprendre pourquoi cette installation de distributeurs était nécessaire. Mais après quelques semaines, le constat était là, les distributeurs étaient régulièrement dévalisés. Une rupture de stock qui a prouvé la nécessité d'installer ces distributeurs dans plus d'établissements. Il y a d'ores et déjà des distributeurs de préservatifs dans les lycées, pourquoi serait-il étrange de proposer des protections périodiques ?
Bien sûr, il était toujours possible pour les jeunes filles d'aller demander une protection à l'infirmerie, mais la timidité et la gêne bloquaient souvent l'initiative. Aujourd'hui, les jeunes femmes peuvent se servir comme elles le veulent, à l'abri des regards.
Plusieurs protections hygiéniques disponibles
Les distributeurs proposent des serviettes et des tampons. Mais, certains lycées pourront également proposer des protections biologiques dans les distributeurs. C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour les femmes. Les composants des protections "traditionnelles" sont de plus en plus montrés du doigt. Pouvoir proposer une alternative plus "clean" est un gros plus qui prouve que l'on se soucie de plus en plus de l'impact que peuvent avoir les protections sur le corps des femmes.
Enjoy,
Les Éclaireuses
