Si on a appris à composer durant notre période confinée et pallier la fermeture de nos bars préférés, depuis qu’ils ont rouvert, toutes les occasions sont bonnes pour s’y retrouver.

Mais l'euphorie du déconfinement a entraîné, chez certains, des comportements à risques, notamment concernant la consommation d'alcool. Le CHU de Toulouse a dû alerter sur la hausse du nombre de comas éthyliques auxquels le Samu a dû faire face ces derniers jours.

« Depuis la réouverture des bars, la semaine dernière, nous enregistrons entre 15 et 20 cas par nuit de jeunes en coma éthylique grave, dont deux à trois doivent être intubés dans un service de réanimation », alerte le Pr Vincent Bounes, chef du Samu 31 au CHU de Toulouse. Il appuie sur la gravité de cet état, qui peut vous maintenir 48 heures à l'hôpital.

Le scénario ponctuel des nuits de fêtes où ce genre de cas arrive, comme le jeudi, soirée traditionnelle de sortie des étudiants, se reproduit désormais tous les soirs de la semaine selon le chef du Samu. Et il s'agit régulièrement de personnes jeunes, entre 17 et 22 ans, retrouvées « en coma profond pour des intoxications éthyliques associées à d’autres substances comme le cannabis ».

Les comas éthyliques peuvent avoir des impacts extrêmement graves sur la santé, il s'agit « d’urgences médicales », écrit Alcool Info Service. Ils entraînent des pertes de connaissance plus ou moins profondes, et « le risque immédiat est que la personne s’étouffe, soit en vomissant, soit en avalant sa langue si elle est couchée sur le dos », explique l'organisme.

En cas de coma éthylique, Alcool Info Service conseille de mettre la personne concernée en position latérale de sécurité, et de s'assurer qu'elle respire, de la couvrir « afin d’éviter que sa température ne chute », d'appeler le 18 (pompiers) ou le 15 (Samu) et de ne pas la laisser seule.

Les Éclaireuses

 

 

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