L'endométriose bientôt détectée grâce à un test salivaire ?

Noa Gonzo Rombo 23 septembre 2021

Ce sont des chercheurs français qui sont à l'origine de ce test salivaire. Alors qu'il faut en moyenne sept ans pour diagnostiquer l'endométriose, cette fois, le processus pourrait être beaucoup plus rapide et efficace.

La recherche avance pour les femmes atteintes d'endométriose ! Des chercheurs français et spécialistes de l'Intelligence Artificielle développent actuellement un test salivaire qui permettrait de détecter l'endométriose en seulement quelques minutes au lieu des sept longues années qu'il faut en moyenne à la médecine actuellement...

 

Une maladie peu connue mais qui touche près d'une femme sur dix

On compte près de 150 millions de femmes en âge de procréer qui sont touchées par cette pathologie. En plus d'être la première cause d'infertilité, l'endométriose est aussi une maladie extrêmement handicapante. Parmi les symptômes les plus courants on retrouve : des douleurs durant les règles, durant les rapports sexuels, mais aussi des douleurs abdominales et pelviennes.
Aujourd'hui, et parce que la médecine n'est pas encore assez avancée sur le sujet, il faut en moyenne sept ans et de nombreuses opérations pour diagnostiquer correctement la maladie.

 

 

Si les recherches se concrétisent, c'est une innovation qui pourrait changer la vie de millions de femmes.

Ce test est révolutionnaire, il permettrait une prise en charge beaucoup plus rapide des femmes et des soins plus adaptés. Il suffirait de réaliser un test salivaire chez soi de l'envoyer par courrier pour obtenir des résultats en quelques jours seulement. Mais comment ça fonctionne ? Le Pr. François Golfier chef du service de chirurgie gynécologique et cancérologique au CHU de Lyon-Sud explique que c'est grâce à un séquençage et l'utilisation de l'Intelligence Artificielle que ce test est possible. Fiable à 95%, cette innovation fait suite à une découverte par des scientifiques britanniques et américains d'un gène qui pourrait être à l'origine des formes sévères de la maladie.
Si on peut se féliciter de l'avancer de la recherche, il faut rappeler que la démocratisation de l'endométriose même dans les facultés de médecine, est en revanche encore trop lente.

Les Éclaireuses

 

 

 

Tags : News Bien-Être, santé

Noa Gonzo Rombo
Rédactrice Bien-Être

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