Les journées mondiales, il y en a tous les jours. Seulement, s'il est nécessaire d'en retenir une, c'est bel et bien celle-ci : la journée mondiale du harcèlement scolaire, se déroulant le 5 novembre de chaque année.

Que ce soit dans la rue ou dans un établissement scolaire, chez les enfants ou les adultes, le harcèlement n'a jamais été autant d'actualité.

Crée en 2015 par une ancienne ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem, cette lutte de prévention contre le harcèlement dans les établissements d'éducation concerne tout le monde. Le message qu'il faut faire véhiculer est simple, il faut déceler les harcèlements, que les personnes touchées soient entendues et accompagnées pour qu'elles puissent trouver l'aide dont elles ont besoin.

700 000 enfants, c'est le nombre d'élèves en France qui ne peuvent avoir une scolarité habituelle étant touchée par le harcèlement. Les victimes se soumettent souvent au silence et ne veulent pas libérer leur parole, les enseignants ne savent souvent pas comment gérer ces situations et les parents ne sont généralement pas mis au courant du mal-être de leurs enfants.

Même si cela peut démarrer de quelques paroles, les résultats psychologiques peuvent être tragiques et mener jusqu'à la mort de l'enfant. C'est pourquoi 120 propositions pour lutter contre le harcèlement à l'école ont été faites au gouvernement, dont des groupes de soutien pour les adolescents et des discussions entre professeurs et parents. En attente de réponse, il existe un numéro vert qui a été mis en place pour les signalements, c'est le 3020. Toutes personnes pouvant témoigner sont d'une grande avancée pour cette cause qui touche plus d'un enfant sur dix en France.

Enjoy,

Les Éclaireuses

Source Photo : Olga Yastremska-123rf Source Photo : Olga Yastremska-123rf