Le décès de Karl Lagerfeld est certainement l’une des pertes les plus douloureuses pour le monde de la mode. Si le deuil a pris du temps, ce n’est donc que tout récemment qu’une vente aux enchères a été faite pour vendre tout ce que le créateur possédait.
Et la recette est impressionnante !
Un testament qui a pris du temps à être clôturé
Si cette vente aux enchères a pris tant de temps à être mise en place, c’est parce que quelques événements ont empêché l’exécution du testament.
On se souvient de la soudaine disparition de l’expert-comptable en ayant fermé son cabinet en 2019. Mais aussi la possible tension entre deux légataires de Karl Lagerfeld : Baptiste Giabiconi et Sébastien Jordeau, son garde du corps.
L’empire du Kaiser de la mode vendu aux enchères
Plus de 2 ans après la disparition de Karl Lagerfeld, c’est donc à Monaco que s’est déroulée la vente aux enchères. Du 3 au 6 décembre, une vente aux enchères « électrique » d’après Pierre Mothes, vice-président de Sotheby's France, s’est déroulée cette semaine.
582 lots sur les 1000 ont été dans un premier temps attribués. 96% des pièces ont été vendues au-dessus de l’estimation du bien.
Un portrait de Karl Lagerfeld par l'artiste japonais Takashi Murakami est parti pour 292 100 euros, contre une estimation de 80 000 à 120 000 euros. Finalement, la vente de cette première partie a permis de récolter 12 millions d’euros !
Et Choupette, la chatte de Karl Lagerfeld dans tout ça ?
La célèbre Choupette coule aujourd’hui des jours heureux. Pour subvenir à ses besoins, certains de ses biens ont eux aussi été mis aux enchères.
Le plateau en argent est mis en vente avec trois coupelles : l'une à bord perlé et ornée d'une figure à l'effigie de la reine Victoria, datant de la première moitié du XXe siècle, l'autre signée Goyard et la dernière, gravée au nom de Choupette. L'ensemble est estimé entre 300 et 400 euros. Quant aux coussins, estimés entre 100 et 150€, ils sont partis au prix de 3 780€ !
Voilà qui devrait pouvoir acheter beaucoup de croquettes à Choupette !
Enjoy,
Les Éclaireuses
