Dans le sud de l’Égypte, à Assiout, une fillette de 12 ans a succombé à ses blessures après avoir subi une excision imposée par ses parents, pratique répandue dans cette région du globe.

D’après un communiqué publié par le parquet le jeudi 30 janvier, le procureur a ordonné l’arrestation des parents et du médecin, la mutilation génitale étant illégale.

Même si la tradition se perd peu à peu grâce aux jeunes générations, l’excision des organes génitaux féminins reste malheureusement largement répandue dans le pays même si elle est interdite par la loi depuis 2008. Des chiffres officiels datant de 2015 ont révélé que 87% des femmes égyptiennes, âgées entre 15 et 49 ans, ont fait été victimes d’excision.

En décembre 2016, un tribunal pénal égyptien avait condamné deux médecins et la mère d'une jeune fille de 17 ans décédée après une excision à seulement un an de prison avec sursis. Un verdict qui avait suscité de vives critiques de la part de militants. 

« Beaucoup plus de filles égyptiennes seront obligées de subir cette pratique, et beaucoup d'entre elles mourront tant qu'il n'y aura pas de stratégie claire de l'État et une véritable criminalisation de la pratique », a estimé Amel Fahmy, directeur général du Tadwein Gender Research Center.

Les Éclaireuses

 

 

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