Si l'on vous dit souvent "arrête de chanter, il va pleuvoir", alors vous pourriez bien être utile à la science. À Lyon, l’équipe de chercheurs « Cognition auditive et psychoacoustique » et « Dynamique cérébrale et cognition » du Centre de recherches en neurosciences (CRNL) travaille sur la perception musicale et le déficit observé chez ceux qui chantent faux. Ils ont besoin de volontaires pour participer à deux études rémunérées. Si on nous avait dit, un jour, que chanter comme une casserole pourrait nous servir...

Comprendre la perception musicale

Le but de ces deux études est de comprendre la perception musicale. Les travaux des chercheurs consisteront donc à analyser l’activité du cerveau lors de l’écoute de la musique.

La première étude consistera à tester sur les sujets n’ayant pas l’oreille musicale un programme de formation musicale développé par les chercheurs. Elle durera un an. Ils évalueront l'efficacité du programme grâce à une technique d’imagerie permettant d'enregistrer l'activité du cerveau. "Nous souhaitons étudier si cet apprentissage à long terme peut améliorer la perception de la musique et si cela se voit au niveau cérébral et comportemental", détaille Caliani Hoarau, stagiaire au centre de recherche lyonnais et étudiante en Master 2 de neurosciences et neuropsychologie à 20 minutes.

La seconde étude, plus courte, durera seulement 2h30. Elle consistera à valider pour les participants une série de tests auditifs sur ordinateur ou tablette afin d'évaluer leur perception de la musique.

Mais avant d'être sélectionnés pour être sujets des études, les volontaires doivent passer un test d’écoute musicale et répondre à un questionnaire d’une vingtaine de minutes. Alors, si "t'as les critères, laisse-leur ton email" !

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

 

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