Alors que nous sommes actuellement dans une phase de latence, bloqués entre couvre-feu et confinements locaux, une mesure commence à agacer. 

Depuis quelques mois, le port du masque obligatoire a été étendu aux enfants de 6-11 ans dans le milieu scolaire. Une mesure jugée nécessaire pour maintenir les écoles ouvertes durant le deuxième confinement. Il était essentiel pour le gouvernement de permettre l'accès au milieu scolaire pour éviter que certains élèves ne décrochent, comme cela avait été le cas lors du premier confinement.

Conciliants jusqu'à présent, les opposants ont aujourd'hui décidé d'agir.

Dénonçant la nocivité de cette mesure pour les jeunes enfants, deux collectifs, "Les Parents atterrés" et "Enfance et libertés", vont saisir la justice pour réclamer en urgence la fin de cette mesure. Au total, ce sont plus de 400 familles qui se réunissent pour déposer un recours devant le Conseil d’État en cette fin de semaine.

Ce samedi à Paris, ainsi que dans diverses villes du pays, ils appellent à des manifestations pour obtenir l’abrogation de cette règle, en vigueur depuis novembre

Une mesure néfaste pour l'apprentissage

Pour ces parents, le masque constitue une entrave aux divers apprentissages scolaires et altère la santé des jeunes. Aussi, cette règle a selon eux été imposée sans aucune étude parallèle, et porte, de ce fait,  "atteinte aux libertés publiques". Lorsqu'une liberté publique est mise en péril par une décision, le principe de proportionnalité s’applique, ce qui entraîne "l’obligation de dresser un bilan régulier des avantages et des inconvénients de cette décision. Ce qui n’a jamais été fait", déplore Nicolas Landy, à la tête du collectif des "Parents atterrés".

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

 

 

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