Si la nature a pu se reposer grâce au confinement, le retour de la pollution ne s’est pas fait attendre bien longtemps.

En effet, les masques chirurgicaux pour filtrer le virus sont créés avec du meltblown (un dérivé du plastique) qui rend la production très polluante. Également, l’homme continue d’être un acteur de la pollution puisque des militants écologistes ont déjà récolté des centaines de masques venus s’échouer sur les plages de l’île de Soko à Hong Kong.

Un constat alarmant qui a donné envie aux designers américains Elizabeth Bridges et Garrett Benisch du Sum Studio de créer un masque 100% biodégradable.

Nommé N95, ce masque est fabriqué avec une bactérie appelée Xylinum acetobacter qui, posée sur un mélange d’eau de thé et de sucre, forme une fine membrane de cellulose. Une fois sec, il permet une protection faciale qui protège des virus. Ses performances sont impressionnantes car elles seraient supérieures à ceux des masques FFP2.

Même si l’usage de la cellulose est très astucieux dans la fabrication de masque, il est cependant difficile d’imaginer une production à grande échelle puisque sa création peut prendre plus de 2 semaines.

Il s’agit néanmoins d’un premier pas vers des solutions plus écologiques !

Enjoy,

Les Éclaireuses

Crédits : Sum Studio
Crédits : Sum Studio
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