Les parents énervés vont devoir prendre sur eux. Hier, le France a été le 56ème État à voter l’interdiction des châtiments corporels. La « loi anti-fessée » bannit toute forme de « violences éducatives ordinaires » et souvent injustifiées comme les fessées, les coups, les gifles, mais aussi insultes, brimades et moqueries. Nous avons enfin décidé de prendre exemple sur la Suède, premier pays à avoir adopté l'interdiction de la fessée en 1979.

 Le texte, adopté à main levée à l’unanimité, inscrit dans le Code civil que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».

Une avancée qualifiée d’« historique » par les personnalités politiques liées à la question de l'éducation comme Laurence Rossignol ou encore Adrien Taquet qui est bien décidé à la mettre en avant, notamment dans les carnets de santé des enfants. 

Cette mesure n’est pas anodine, car selon les chiffres recensés par Fondation pour l’enfance, 85% des parents ont recours à ce type de violences. Triste à dire, mais celles-ci sont rapidement entrées dans les mœurs et vont devoir en sortir aussi vite. Sans oublier que les enfants en gardent des séquelles à court terme (baisse de l’estime de soi, fermeture aux autres) et parfois irréversibles chez l’adulte en devenir. Il n’est pas rare d’entendre un père de famille témoigner de ce que lui ont fait subir ses parents dans son jeune âge, souvent à tort. Voilà une bonne façon, à travers l'officialisation de cette loi, de lutter contre les injustices et la violence gratuite.

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

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