Animaux : Quatre louveteaux ont vu le jour au zoo de Saint-Martin-la-Plaine

Elodie Josserand 18 mai 2021

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Le mois dernier, 4 louveteaux ont vu le jour au zoo de Saint-Martin-la-Plaine. Une nouvelle réjouissante que le parc s'est empressé de partager avec quelques doux clichés remplis de mignonnerie.

Notre cœur fond face à l'annonce de la naissance de 4 louveteaux. L'espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine (entre le Rhône et la Loire) a partagé quelques photos de ces petites boules de poils. Une bonne nouvelle pour le site qui doit rouvrir ses portes mercredi après des mois de fermeture forcée liée à la crise sanitaire.

Deux mâles et deux femelles

Quatre petits et une parité parfaite. Ce sont deux mâles et deux femelles qui ont pointé le bout de leur nez. S'ils sont pour le moment encore timide, ils devraient prendre progressivement leurs marques à l’extérieur pour la plus grande joie des visiteurs.

Le père de ces petits est un loup du Canada arrivé à Saint-Martin-la-Plaine en 2012. Leur mère a été accueillie par le parc en 2019 après son transfert de la réserve zoologique de la Haute-Touche (Centre-Val de Loire). "Le loup du Canada (Canis lupus occidentalis) est l’une des 30 sous-espèces de loup", explique l’espace zoologique sur sa page Facebook. La population de cette espèce qui vit dans l’ouest du Canada et l’Alaska est estimée entre 50.000 et 60.000 individus. Ils ne sont pas considérés comme une espèce menacée mais de nombreuses associations militent, au Canada notamment, pour leur préservation.

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Une espèce disparue en France depuis 1940

"Les loups vivant dans de grandes étendues comme au Canada ou en Sibérie ont pu survivre en plus grand nombre que le loup gris en France, qui a totalement disparu en 1940", ajoute le parc zoologique de la Loire, rappelant les dommages causés aux loups par la chasse dès le XIXe siècle. Aujourd'hui, grâce à des programmes de sauvegarde menés en Suisse et en Italie, des meutes ont commencé à repeupler la France.

Une espèce toujours menacée

Cet animal fascinant et intrigant reste toutefois menacé. "Sa présence est source de conflits avec les éleveurs, qui craignent pour leur bétail, et les chasseurs, qui voient dans ce carnivore un concurrent à leur activité", ajoute le parc, rappelant que certains de nos voisins ont su trouver un terrain d’entente pour préserver cette espèce importante pour nos forêts.

En même temps que les visiteurs déambuleront dans les allées du parc, des informations de sensibilisation seront mises à disposition.

Enjoy,

Les Éclaireuses