Les choses commencent enfin à bouger en ce qui concerne le bien-être de nos amis les animaux.

D’après le rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), de plus en plus de personnes sont mises en cause pour des faits de maltraitance et d’abandon d’un animal.

En effet, entre 2016 et 2018, 1256 personnes ont été mises en cause en 2018 pour maltraitance animale contre 1025 en 2016.

Le profil type des personnes condamnées révèle souvent un homme de nationalité française, entre 26 et 35 ans, et n’ayant pas d’activité professionnelle. Cependant, si les 3/4 des actes de maltraitance ont été commis par des hommes, 42% des abandons sont faits par des femmes.

Également, d’autres critères sont à prendre en compte, comme le lieu et la période où les actes ont été commis. La plupart du temps, les faits se déroulent en été et dans les communes rurales.

Une hausse de mises en cause face à laquelle l’ONDRP rappelle cependant la difficulté pour la justice de pouvoir qualifier de tels actes. En effet, les forces de l’ordre doivent d’abord retrouver le propriétaire, mais aussi réussir à prouver l’intention d’abandon. Cependant, en ce qui concerne les actes de maltraitance, ce sont souvent des particuliers ou des associations qui les dénoncent.

« Les gens sont de plus en plus sensibilisés à la souffrance animale », déclare Anissa Putois, porte-parole de PETA France, association de défense des droits des animaux, qui se réjouit de ces résultats encourageants.

Le Code pénal prévoit que « le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. »

Une peine qui mériterait néanmoins d’être augmentée selon la porte-parole.

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

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