Il ne fait pas bon vivre pour la pilule ces derniers temps ! Une étude danoise met le doigt sur un problème de société. La prise régulière d’une contraception hormonale peut parfois favoriser le déclenchement d’une dépression.

1 - Une étude qui le démontre...

Pour dresser ce constat, les chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Copenhague ont suivi plus d’un million de Danoises sans diagnostics préalables de dépression de 2000 à 2013. Elles sont alors âgées de 18 à 34 ans. Un peu plus de la moitié prenait une contraception hormonale (pilule, stérilet, implant, anneau vaginal).

Ces chercheurs danois ont alors démontré que les femmes qui prennent ces contraceptions ont plus souvent recours à des antidépresseurs. Les plus touchés sont les adolescentes qui prennent des pilules progestatives. Mais attention, toutes les femmes qui prennent la pilule ne font pas une dépression. Les adolescentes ainsi que les femmes qui ont déjà connu des épisodes dépressifs ou qui ont des prédispositions génétiques à cette maladie avec un membre de la famille qui en souffre doivent cependant être vigilantes.

2 - Etre attentive donc !

Pendant les premiers mois de prise de pilule, soyez attentive aux fluctuations de votre humeur. Les effets négatifs sur l’humeur peuvent être présents dès 2 mois avec une forte augmentation à 6 mois. Si vous êtes dans le cas, parlez-en à votre médecin ou gynécologue. Une alternative avec une pilule moins dosée ou un autre type de contraception non hormonale sera sûrement envisagée.

3 - La pilule, le moyen de contraception numéro 1 en France

La pilule arrive en tête dans le classement des moyens de contraception utilisé chez les femmes en France. Gratuite dès l'âge de 15 ans, elle est pratique que ce soit pour les rapports sexuels ainsi que les problèmes liés à l'acné ou autres chez l'adolescente ou la femme.

Les Éclaireuses

 

 

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