Vous vous souvenez quand on vous avait dit qu'il faudrait trouver votre point G pour ENFIN découvrir l'orgasme ? Oui ? Eh bien, oubliez ça ! Oui, oui, oubliez cette recherche, c'est peine perdue, le point G n'existerait pas !

Longtemps, on a pensé que si on ne trouvait pas ce fameux point, nous ne pourrions pas connaître l'orgasme, le vrai, le grand. On pensait, à tort encore, qu'il y avait un orgasme clitoridien et un orgasme vaginal... Le second étant le Saint-Graal, l'orgasme de tous les orgasmes. 

Mais tout ceci ne serait qu'un mythe... Qui ne vous empêchera pas de prendre du plaisir sous la couette ! 

On vous dit tout, 

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

1. De nouvelles études sur le plaisir féminin

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Selon les recherches de Amichai Kilchevky et ses collègues neuro-urologues et urologues israéliens et américains, ont épluchés toutes les recherches concernant le point G, l'orgasme féminin et les zones érogènes féminines entre 1950 et 2011, et ont conclu qu'il n'y avait de « preuves solides et consistantes de l'existence du célèbre point G ». Du moins, le point G ne serait pas une partie distincte de l'anatomie. 

 

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2. Le fantasme du plaisir vaginal

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Si vous vous êtes déjà demandé si vous étiez normale alors que vous n'aviez jamais atteint de plaisir par pénétration, alors la réponse est « oui, vous êtes normale ». Le plaisir vaginal est un fantasme, sacralisé depuis le début du 20e siècle. Ainsi, il n'y aurait pas de possibilité de plaisir maximal sans l'homme... Ce qui est faux, bien entendu !

 

3. Un plaisir différent pour chacune 

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« Toute femme a un potentiel orgasmique multiple », nous dit Pascal de Sutter, co-auteure de « Désir, roman sexo-informatif ». Le plaisir est simplement différent pour chacune, et il y a mille et une façons d'atteindre un orgasme. Pas d'inquiétude donc, votre Saint-Graal se trouve peut-être ailleurs !

 

4. Petit point sur l'anatomie féminine

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D'un point de vue strictement anatomique, il y avait pourtant deux zones candidates pour incarner le point G : les glandes de Skene (la « prostate féminine »), et le tissu périurétral du vagin. Mais les deux ne répondent pas tout à fait aux critères, ne répondant soit pas à une stimulation manuelle, soit n'étant pas située au « bon endroit ». 

Anatomiquement parlant, nous n'aurions donc pas de point G (et donc encore plus de possibilités de prendre du plaisir !). 

 

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5. Vous l'aviez trouvé, et alors ?

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Pourtant, d'autres études prouvent que deux tiers des répondantes ont déjà ressenti un plaisir vaginal, avec une zone précise procurant du plaisir (qui pourrait donc correspondre au point G). Et pourtant, si ces chiffres sont importants, ils ne sont pas forcément une généralité. La conclusion la plus probable est que les organes génitaux féminins sont simplement très variables d'une femme à une autre !

 

 

Tags : psychologie